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L’Afrique a défini sa «stratégie gagnante» pour les JO 2020

L’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) s’est réunie les 20 et 21 avril 2017 à Abidjan pour définir une stratégie en vue des Jeux olympiques d’été 2020. L’Acnoa veut notamment cibler les disciplines avec un fort potentiel de médailles, multiplier les compétitions d’envergure sur le continent et renforcer les Centres de préparation de haut niveau.

Lors de la Table Ronde Acnoa 2017.
Lors de la Table Ronde Acnoa 2017. Acnoa
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Alors qu’elle va élire son président le 10 mai, l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) s’est réunie pour définir la stratégie du sport africain en vue des Jeux olympiques d’été 2020. Comment faire mieux à Tokyo que les 45 médailles récoltées à Rio, en 2016 ? C’était tout l’enjeu de la « Table Ronde Acnoa 2017 » qui s’est tenue les 20 et 21 avril 2017 à Abidjan.

« Dépasser la cinquantaine de médailles »

« Pour le moment nous n’avons pas chiffré [un nombre de médailles pour 2020, Ndlr] mais nous voulons quand même au moins dépasser la cinquantaine », indique Lassana Palenfo, le patron de l’Acnoa, à RFI.

Première mesure prise en ce sens : l’Acnoa va allouer 1 million de dollars à la préparation et au suivi des sportifs du continent, pour la période 2017-2020. A titre de comparaison, durant le cycle précédent (2013-2016), c’étaient environ 600 000 dollars.

« Durant l’olympiade passée, nous avons donné 292 bourses avec Solidarité olympique [un organisme du Comité international olympique, Ndlr], souligne Lassana Palenfo. La préparation des athlètes était en général de deux ans. Cette fois-ci, ça va aller jusqu’à trois ans et il y aura davantage de bourses ».

Optimiser la préparation des athlètes dans certains sports

Au-delà des questions financières, l’Acnoa pense pouvoir rendre la préparation des athlètes plus efficaces. Pour cela, l’Association veut « cibler les disciplines avec un fort potentiel de médailles », comme l’a été le taekwondo à Rio.

Il est également question de « multiplier les compétitions d’envergure sur le continent ». Dans cette logique, l’Acnoa continue de discuter avec l’Union africaine (UA) au sujet de la gestion des Jeux africains. « Nous avons déjà signé un pré-contrat au Caire avec l’Union des confédérations sportives africaines et nous devons aller à Addis-Abeba pour signer le contrat final » avec l’UA, précise Palenfo.

Autres mesures phares : « renforcer les centres de préparation de haut niveau implantés sur le continent africain » et « partager les expériences des comités nationaux olympiques ayant réalisé des bons résultats ».

Hamad Kalkaba Malboum, président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) et rival de Palenfo pour la présidence de l’Acnoa, pense toutefois qu’il ne faut pas s’interdire de regarder hors du continent pour continuer à grandir. « Nous pouvons nous ouvrir aux autres partenaires internationaux de développement du sport, a-t-il expliqué à Christophe Jousset. Nous avons la capacité d’aller au-delà de 45, 50, 60 ou 70 médailles ». Le débat entre le Camerounais et Palenfo est lancé.

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