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BASKET-NBA

Salah Mejri: «Tout est différent en NBA»

En juillet 2015, le pivot de 2m17 a rejoint les Dallas Mavericks en NBA. A 29 ans, c'est un nouveau défi pour l'un des tout meilleurs joueurs du continent africain, champion d'Afrique avec la Tunisie, qui a déjà disputé les Jeux Olympiques et le Championnat du monde. Après ses débuts à l'Etoile du Sahel, quelques années en Europe, en Belgique et surtout en Espagne où il a remporté l'Euroligue avec son dernier club, le Real Madrid, Salah Mejri, est encore en apprentissage à Dallas où il joue peu, en attendant d’avoir sa chance.

Salah Mejri, avec le maillot de Dallas Mavericks, défend face à Eric Bledsoe des Suns de Phenix lors d'un match de présaison, le 21 octobre 2015.
Salah Mejri, avec le maillot de Dallas Mavericks, défend face à Eric Bledsoe des Suns de Phenix lors d'un match de présaison, le 21 octobre 2015. Ronald Martinez/Getty Images/AFP
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Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Mickaël da Costa

RFI : Salah Mejri, c’est votre première saison en NBA à 29 ans. Comment ça se passe ?

Salah Mejri : Après avoir joué cinq ans en Europe, la transition est un peu difficile puisque je joue peu de matches ici. Je suis en phase d’adaptation. Le basket européen et le basket américain sont très différents.

Justement sur quel aspect du jeu se trouve cette différence ?

En Europe, on te demande de faire beaucoup de choses, tu dois être un joueur complet. En NBA, on te donne une tâche précise. En Europe, le jeu est plus lent et plus tactique, ici, les joueurs sont plus forts, plus athlétiques. Je dois m’adapter sur le jeu, le rythme, les voyages, car on joue presque cinq matches par semaine. Je suis le nouveau, j’ai le niveau, mais les autres ont beaucoup plus d’expérience. Je pense que je ne vais pas avoir beaucoup de temps de jeu, à moins que quelqu’un se blesse, je n’espère pas (rires). Mais le jour où j’aurais ma chance, je vais m’accrocher.

Vous êtes installé à Dallas, comment se passe l’adaptation par rapport à la vie américaine ?

C’est totalement différent aussi de l’Europe. C’est une autre culture, une autre langue pour moi qui était en Espagne. Tout est différent, mais ce n’est pas un grand problème, parce que je suis ici pour jouer au basket, et je n’ai pas de problème pour manger la nourriture américaine ou parler anglais.

Vous êtes Tunisien et vous êtes le premier Maghrébin à évoluer en NBA. Qu’est ce que cela vous fait d’être, en quelque sorte, le porte-étendard du basket maghrébin aux Etats-Unis ?

Il y a eu déjà des joueurs arabes en NBA, mais je suis le premier arabe à avoir joué en Tunisie, d’être passé par l’Europe, avant d’atterrir en NBA. C’est un honneur et aussi un challenge. Etre ici, ce n’est pas une finalité. Je dois faire tout pour jouer et faire de bonnes choses pour mon pays, pour les Arabes.

Quelle leçon tirez-vous du dernier Afrobasket qui s’est joué en Tunisie avec une médaille de bronze pour vous et votre sélection ?

C’était génial de jouer cette Coupe d’Afrique en Tunisie. On a eu un record de spectateurs avec 15 000 personnes sur une rencontre. C’est très positif. Je pense qu’on aurait pu aller plus loin si je n’avais pas eu une blessure, mais le podium c’est bien surtout que la Tunisie n’est pas traditionnellement une nation de basket.

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