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Rugby

Coupe du monde de rugby: le rêve anglais a viré au cauchemar

Vaincue par l’Australie (13-33), samedi à Twickenham, l’Angleterre est officiellement éliminée de « sa » Coupe du monde de rugby. Une déroute d’autant plus embarrassante qu’elle est historique pour un pays organisateur.

L'ouvreur anglais George Ford dépité après l'élimination du XV de la Rose, le 3 octobre 2015 à Twickenham.
L'ouvreur anglais George Ford dépité après l'élimination du XV de la Rose, le 3 octobre 2015 à Twickenham. AFP PHOTO / LOIC VENANCE
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Camouflet. Humiliation. Fiasco. Les mots durs se bousculent pour qualifier le séisme qui a frappé l’Angleterre samedi soir à Twickenham, avec l’élimination précoce du XV de la Rose de « sa » Coupe du monde de rugby, rossé par d'impitoyables Australiens (13-33).

C’est historique. Jamais une équipe organisatrice d’un Mondial n’a été écartée avant les quarts de finale. Jamais l’Angleterre n’a été sortie à ce stade. Ce scénario catastrophe auquel le pays osait à peine penser n’a pas tardé à se dessiner. Et le bourreau s’appelle Bernard Foley.

L’ouvreur des Wallabies avait entamé son carnage sur pénalité dès la 8e minute. Il transperçait ensuite les hommes de Stuart Lancaster à la 20e pour inscrire un premier essai qu’il transformera lui-même. Le cruel australien récidive à la 35e pour gagner les vestiaires sur un accablant 3-17.

Après une nouvelle pénalité de Foley, Watson remet l’Angleterre dans la partie en inscrivant le premier essai anglais. Au pied, Farrell tente de recoller (57e, 65e), mais Folley répond (72e, 76e), bien aidé par les trop nombreuses fautes de main anglaises. Et bien avant que Matt Giteau n’attise la honte de tout un peuple en marquant un dernier essai à la 80e, Stuart Lancaster s’avait déjà que l’affaire était pliée et que la foudre n’allait pas tarder à s’abattre sur lui et sa jeune génération de joueurs.

Responsables de cette immense désillusion pour tout un pays, les solides Wallabies se qualifient pour les quarts de finale de la compétition aux côtés du Pays de Galles. Ces mêmes Gallois qui étaient à la genèse du tourment anglais, avec leur victoire le 26 septembre face au XV de la Rose (25-28).

Pour ajouter à l’horreur, les Anglais doivent encore affronter l’Uruguay samedi 10 octobre à Manchester avant de pouvoir tourner la page de cette cuisante Coupe du monde.

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