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Cyclisme

Tour de France: les chutes, un impondérable du cyclisme

Au lendemain de la terrible chute qui a contraint plusieurs coureurs à l’abandon (mardi 7 juillet), le peloton a repris la route. Les chutes, c’est souvent le lot de la première semaine de la Grande Boucle. La course est souvent très nerveuse et tous les équipiers veulent remonter leur leader à l’avant du peloton.

Les chutes font partie de l'histoire du Tour de France.
Les chutes font partie de l'histoire du Tour de France. REUTERS/Eric Gaillard
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De notre envoyé spécial à Cambrai,

Si l’orage est passé, il a laissé des traces. A Seraing pour la dernière journée en Belgique, le peloton du Tour de France pansait ses plaies. Ce mardi, il est reparti vers Cambrai en France, avec la mine des mauvais jours. Attaquer les pavés après la folle journée de lundi, cela paraissait difficile pour certains. Pas mal de visages étaient fermés sur la ligne de départ.

Peur que ce soit grave

« C’était la première fois pour mes coureurs que la course se retrouvait neutralisée. Et ils l’ont pris comme une situation dramatique sans trop comprendre ce qui se passait. Après, on a réussi à les rassurer avec les oreillettes », raconte Christian Guiberteau, le directeur sportif de la formation Giant-Alpecin, qui compte dans ses rangs le dernier vainqueur de Paris-Roubaix, John Degenkolb. C’est sur « L’enfer du Nord » que les chutes sont les plus spectaculaires, surtout lors des années pluvieuses.

Avec son coude droit et sa jambe droite très abimés, le grand Johan Van Summeren (1m 97) avait tout de même « dormi huit heures ». Le vainqueur de Paris-Roubaix 2011 faisait partie de la chute collective. Le coureur de 34 ans avait passé la ligne l'arrivée avec le maillot tâché de sang. Le dos en lambeau. Impressionnant. « On a un peu plus confiance quand on a gagné Paris-Roubaix », avouait-t-il ce matin. Une façon de se donner du courage.

Des risques chaque jour

« C’est un sport à risque. On n’a pas toujours la place d’être tous au même endroit et au même moment », commente le jeune Romain Sicard, sprinter attitré de l’équipe Europcar. Au lendemain de la chute qui a mis à terre pas mal de coureurs, il semblait serein, peut-être grâce à ses qualités de pistard.

« C’est une histoire de vitesse. Les vélos sont beaucoup moins souples qu’avant. La taille des pneus est infime. Ca va trop vite », nous raconte l’ancien journaliste sportif français Daniel Pautrat, qui a organisé le Tour du Mali en 2010 et espère créer un Tour de Zambie. Selon lui, « aujourd’hui, les coureurs regardent leur compteur sophistiqué et ils sont happés par les oreillettes ».

Dans les années 70, l’hélicoptère de la télévision qui volait trop bas avait provoqué des chutes dans le peloton. Sur la plus grande course cycliste du monde, les accidents de course ont toujours existé…

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