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Cyclisme

Escale belge pour le Tour de France

La troisième étape du Tour de France partira lundi 6 juillet de Belgique à Anvers pour se terminer dans le mythique mur de Huy. Le lendemain, le peloton s’élancera de Seraing pour regagner l’Hexagone. La Belgique, terre de cyclisme, a reçu à maintes reprises la Grande Boucle.

Le peloton dans le célèbre mur de Huy lors de la Flèche Wallonne.
Le peloton dans le célèbre mur de Huy lors de la Flèche Wallonne. AFP PHOTO
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De notre envoyé spécial à Zélande (Pays-Bas),

Pour la énième fois, le Tour de France débarque en Belgique. Et évoquer Le Plat Pays, c'est forcément citer le grand Eddy Merckx. Le quintuple vainqueur de la Grande Boucle a d'ailleurs été invité à assister à la 3e étape de ce Tour 2015 qui passera par son village natal, Meensel-Kiezegem, au kilomètre 45.

A Anvers, le public souhaitera la bienvenue à la Grande Boucle pour la troisième fois. L’arrivée se fera dans le terrible mur de Huy, montée mythique de la Flèche Wallonne (classique de printemps) que le Tour va expérimenter pour la première fois. Le Tour en Wallonie est devenu au fil du temps un grand classique. Depuis 1948, c'est la dix-huitième fois que l’épreuve fait escale dans la Province de Liège.

Dans l’histoire du cyclisme, la Belgique est importante

Il faut dire que la Belgique et le cyclisme, c’est une histoire d’amour. Comme le rappelle le directeur sportif de la formation belge Etixx-Quick-Step, Wilfried Peeters. « Au départ à Anvers et à l’arrivée, il y aura plein de spectateurs. Dans l’histoire du cyclisme, la Belgique est importante avec ses monuments comme le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et la Flèche Wallonne ».

S'il y en a qui ne boudera pas son plaisir, c’est le jeune Belge Tim Wellens, de la formation Lotto-Soudal. Pour son premier Tour de France, il aura le privilège de passer à côté de chez lui. Le mur de Huy, c’est un peu son jardin. Et toute sa famille sera sur le bord de la route, à commencer par son grand-père, son premier et « plus grand supporter », qui habite à quelques kilomètres de l’arrivée. « Ca va être chouette. J’étais déjà très motivé par la Flèche Wallonne et le parcours n’a aucun secret pour moi », raconte ce coureur longiligne, deux fois second sur des étapes au Giro 2014. Cette année, ils sont onze représentants belges parmi les 198 partants.

Le plus beau public !

Pour aborder cette montée, il faut être le mieux placé possible. Et la bagarre devrait être grandiose. Les leaders n’ont pas du tout intérêt à perdre du temps. Rik Verbrugghe, ancien coureur et désormais directeur sportif de la formation suisse IAM est un connaisseur de Huy. Et pour cause, il a remporté la Flèche Wallonne en 2001. Et c’est, selon lui, sa « plus belle victoire ». « Gagner dans le mur de Huy, c’est un grand moment dans la carrière d’un coureur », raconte Verbrugghe. « Ces dernières années, le Tour de France est souvent venu en Belgique et c’est certainement parce que nous avons le plus beau public », dit-il en riant.

Entre Huy et le vélo, c’est aussi une longue histoire. La première épreuve s’y est déroulée en 1869. En 1984, le mur de Huy établi ses quartiers d’arrivée. Les Hutois sont des amoureux de cyclisme et vont à nouveau le prouver. On attend quinze mille personnes tout au long de la montée. Et il devrait y avoir du bruit à mi-chemin entre le Liège et Namur.

Mardi, le peloton couvrira la plus longue étape de cette édition entre la Belgique et la France (223,5 km). Le départ sera donné à Seraing et l’arrivée sera jugé à Cambrai avec au menu du jour, plus de treize kilomètres sur les pavés. Une spécialité belge.

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