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FOOTBALL

Karim Benzema, une première sans réussite

Capitaine pour la première fois de sa carrière avec les Bleus, Karim Benzema n'a pas confirmé sa magnifique forme du moment avec le Real Madrid. Maladroit face au but brésilien, l'attaquant français a assisté, impuissant, à la démonstration des coéquipiers d'un flamboyant Neymar au Stade de France (1-3). Une soirée à oublier.

Sans réussite malgré deux occasions franches, Karim Benzema n'a pu empêcher la victoire du Brésil au Stade de France le 26 mars 2015.
Sans réussite malgré deux occasions franches, Karim Benzema n'a pu empêcher la victoire du Brésil au Stade de France le 26 mars 2015. REUTERS/Charles Platiau
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De notre envoyé spécial au Stade de France,

On l'attendait rayonnant sur la pelouse du Stade de France avec, pour la première fois de sa carrière avec les Bleus, le brassard de capitaine au bras gauche. Durant une demi-heure, il l'a même été, avant de s'éteindre, à l'image de ses coéquipiers, incapables de contenir les éclairs de Neymar et de ses coéquipiers. Pour sa 78e sélection depuis ses débuts face à l'Autriche quasiment huit ans jour pour jour sur ce même terrain (1-0 le 28 mars 2007 avec une réalisation du joueur évoluant alors à Lyon), Karim Benzema espérait sans doute mieux qu'une première défaite des Tricolores depuis le quart de finale du Mondial (0-1 contre l'Allemagne) suivi par six matchs prometteurs sans défaite.

Très concentré lors des hymnes, le visage fermé, le joueur du Real Madrid, qui réalise certainement sa meilleure saison, a pourtant été à deux doigts de lever les deux bras, comme il en a l'habitude, après 7 minutes de jeu. Sur un merveilleux corner enroulé de Mathieu Valbuena, Benzema, seul au second poteau, a certainement imaginé la célébration de son 26e but avec l'équipe de France, de la tête, avant que Jefferson, le portier brésilien, ne réalise une parade extraordinaire, d'une main ferme, lui qui ne pourra rien, quelques instants plus tard, face à Raphaël Varane, toujours après un coup de pied de coin de l'ex-Marseillais (1-0, 22e). « On était bien en place, puis on a subi, avoue, en fin de rencontre, le numéro 10. Pour gagner ce genre de match, il faut être à fond de la 1ère à la 95e minute et avoir le monopole du ballon ».

Benzema manque l'égalisation à 2-2

Seul en pointe au coeur d'un 4-3-3 habituel, l'ex-Lyonnais, régulièrement dangereux dans ses prises de balle, allait décliner à la même vitesse que ses partenaires après l'égalisation d'Oscar (1-1, 40e), le premier but de l'histoire du Brésil au Stade de France. Une image illustre bien sa peine dans une deuxième période maîtrisée de main de maître par les joueurs de Dunga, qui enchaînent un septième succès consécutif depuis la déroute estivale à domicile. En pleine confiance en première période, le meilleur buteur des Bleus en activité manque complètement sa volée, du pied droit, à la 59e, deux minutes après le boulet de canon de Neymar (1-2, 57e). A terre après cette remise du tibia qui s'est envolée dans les tribunes, Benzema mit de longues secondes avant de se relever puis, quelques minutes plus tard, d'observer le troisième but adverse.

« C'est le foot, ça arrive, explique-t-il, le visage triste, évoquant son occasion manquée. Pour gagner ce genre de match, il nous a manqué des prises de risque. Si tu ne prends pas de risque, tu ne peux pas marquer. On a vu la différence entre le haut-niveau et le très haut-niveau. Le Brésil a très bien joué. Ils nous ont été supérieurs, même si, par moments, on les a mis en danger. Peut-être que certains pensent que cette défaite va nous faire du bien, qu’on va redescendre sur terre. Mais on y était déjà. On peut effacer cette défaite dimanche (face au Danemark à Saint-Etienne), avec une victoire et du beau jeu ».


Mathieu Valbuena : « Il ne faut pas tout jeter »

« C’est un coup d’arrêt. Mais on a fait une première période plus que correcte et intéressante. Ce but avant la mi-temps nous fait du mal. En deuxième période, on a eu moins de liant. On s’est exposé à des contres du Brésil, mais on a eu des occasions pour revenir au score. C’est difficile à accepter, mais ça nous montre qu’il nous reste du travail à accomplir. L’Euro va arriver vite, j’espère qu’on va tirer des enseignements de cette défaite. Mais il ne faut pas tout jeter. »

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