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Espace

L'agence spatiale indienne a perdu le contact avec sa sonde censée alunir

L’atterrisseur Vikram qui devait déployer un véhicule d’exploration de la surface de la lune a disparu des radars. Toute communication a été perdue avec l’engin pendant la nuit, quelques minutes avant son atterrissage.

Capture d'écran issue du live de l'ISRO montrant la sonde Vikram juste à l'approche de la Lune.
Capture d'écran issue du live de l'ISRO montrant la sonde Vikram juste à l'approche de la Lune. Indian Space Research Organisation (ISRO) / AFP
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Lancé le 22 juillet d’un pas de tir du sud de l’Inde, l'atterrisseur de la mission Chandrayaan-2 devait se poser entre minuit et 1h (TU) près du pôle Sud lunaire. Mais Vikram ne répond plus. Vers 2h (TU), l'agence spatiale indienne (ISRO) a annoncé avoir perdu le contact avec la sonde.

« La descente de l'atterrisseur Vikram se déroulait comme prévu », a expliqué le président de l'agence spatiale (ISRO), K. Sivan, dans la salle de contrôle de Bangalore. « Puis la communication entre l'atterrisseur et le contrôle au sol a été perdue. Les données sont en cours d'analyse », a-t-il ajouté.

À 2,1 km seulement de son arrivée, la communication a donc été perdue. Il semble que l’engin n’a pas réussi à réduire sa vitesse de 6000 km/h à 7km/h, et il se serait écrasé sur la roche. Cette phase était l’une des plus délicates : la lune n’a pas d’atmosphère, donc, on ne peut utiliser de parachute pour ralentir la descente. Il faut avoir recours à des rétro moteurs, ce qui est plus compliqué, rapporte notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis. Il semble à présent impossible de reprendre contact avec le véhicule à six roues, qui devait analyser la surface de la lune.

Seuls l'Union soviétique, les États-Unis et la Chine ont réussi l'exploit de poser un appareil sur la Lune. Et l'Inde espérait être « la première à se poser sur le pôle Sud lunaire, une zone totalement inexplorée », soulignait l'ISRO. La moitié des 38 missions de la sorte ont échoué.

Le Premier ministre Narendra Modi, venu de Bangalore, a délivré un message de réconfort aux scientifiques, leur assurant que « ce (qu'ils avaient) fait n'était pas un mince exploit ».

« La vie connaît des hauts et des bas. Votre dur labeur nous a déjà enseigné beaucoup et le pays tout entier est fier de vous, a-t-il ajouté. Si la communication se rétablit (...) tous les espoirs sont permis (...) Notre voyage continuera. Soyez forts. Je suis avec vous », a assuré le Premier ministre.

 

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