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Priorité Santé

Après une blessure, faut-il du chaud ou du froid ?

Chaque semaine, le Dr Jean Marc Sène, médecin du sport et médecin de l'équipe nationale de judo, présente sa chronique sport dans Priorité Santé. Cette semaine, il nous explique comment réagir en cas de blessure. 

En cas de contractions musculaires, de douleurs articulaires, de courbatures, de spasmes et de crampes, la chaleur peut aider.
En cas de contractions musculaires, de douleurs articulaires, de courbatures, de spasmes et de crampes, la chaleur peut aider. Pixabay via Pexels
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Vaut il mieux utiliser du chaud ou du froid après une blessure ? Vaut-il mieux sortir la bouillotte ou la poche à glace ?

Lorsque l’on redémarre ou pratique régulièrement le sport, parfois la blessure ne prévient pas ! Tendinite, entorse, douleurs musculaires peuvent gâcher le plaisir !

Aussi est-il important d'avoir toujours sous la main une bouillotte (pour le chaud) et une poche de glace (pour le froid) afin de soulager les douleurs vives.

La chaleur a pour effet :

  • d'augmenter la circulation sanguine en dilatant les vaisseaux sanguins;
  • de détendre les muscles contractés en favorisant l'élimination des toxines;
  • d'améliorer l'élasticité des tissus; 
  • d'atténuer la douleur.

Le froid a pour effet de provoquer un choc thermique ce qui ralentit :

  • la conduction nerveuse (propriété anesthésiante);
  • la production des enzymes responsables de l'inflammation (propriété anti-inflammatoire);
  • le tonus musculaire.

Comment faire son choix ?

Optez pour la chaleur en cas de contractions musculaires, de douleurs articulaires, de courbatures, de spasmes et de crampes.

Le chaud, second allié antidouleur, est plutôt utilisé en cas de tensions dans les tissus (torticolis, courbatures, douleurs menstruelles, etc.).

Optez pour la glace en cas d'inflammation, de foulures, d'entorses, de déchirures, de contusions, d'enflure, d'ecchymoses et d'arthrose.

En pratique ça s’applique comment ?

Le chaud s’applique sous forme de douche chaude, bouillotte ou encore compresse imprégnée d’eau chaude. Les kinésithérapeutes utilisent, eux, des lampes infrarouges qui permettent d’appliquer une source chaude et d’en régler l’intensité en fonction de la douleur.

En cas de douleur aiguë, des packs laissés au congélateur ou des glaçons dans un chiffon soulagent. Même un sachet de petits pois congelés fait l’affaire ! Toujours bien protéger la peau ! 

Durée d’une séance : pas plus de 15 à 20 minutes !

Attendez au moins une heure avant de vous lancer dans l’action après avoir mis du froid sur une blessure sportive. En retournant au jeu trop rapidement, vous risquez d'aggraver votre situation puisque la région traitée vous rend insensible à la douleur.

Une nouveauté ! Depuis environ une quinzaine d’années, des cabines de cryothérapie corps entier ont fait leur apparition. Elles consistent à se plonger, corps entier et pratiquement nu, dans un environnement à - 100,   110 °C pendant deux à trois minutes. Le choc thermique aide, à la récupération physique, en particulier, chez les sportifs de haut niveau. Mais d’autres s’y essaient pour soulager des douleurs de type arthrose, polyarthrite rhumatoïde, douleurs lombaires ou encore fibromyalgie.

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