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Malnutrition

L’ensemble de la planète est malnutri, selon l’ONU

C’est un précédent dont on ne peut pas se réjouir : pour la première fois, l'ensemble de la planète est confrontée à une crise de la malnutrition, qu'il s'agisse de sous-alimentation ou, au contraire, d'obésité. C'est ce qu'il ressort du rapport annuel publié par l’ONU sur la nutrition mondiale. Et les conséquences à long terme sont très mauvaises.

Dans un quartier populaire d'Antsirabe, à Madagascar, en 2017, un atelier de nutrition pour les mères dont les enfants souffrent de malnutrition chronique depuis la naissance.
Dans un quartier populaire d'Antsirabe, à Madagascar, en 2017, un atelier de nutrition pour les mères dont les enfants souffrent de malnutrition chronique depuis la naissance. RFI / Sarah Tétaud
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Il y a tout d'abord les chiffres, froids et cliniques, dans le monde : 2 milliards de personnes souffrent de carences alimentaires, 155 millions d'enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance et plus de 50 millions d'entre eux sont atteint de maigreur extrême.

A l'opposé, 2 milliards d'adultes sont obèses ou en surpoids, de même que 40 millions d'enfants.

La tendance s’aggrave

On est loin, très loin des objectifs de l’ONU qui fixent pour 2030 la fin de la malnutrition. On s'en éloigne même puisque la tendance s'aggrave.

En cause, on trouve au premier rang les guerres, responsables de famines. Pour l'obésité, ce sont les habitudes de malbouffe qui progressent, et ce partout dans le monde.

Graves conséquences sanitaires et économiques

Les conséquences, elles, sont graves. Sur le plan sanitaire, bien sûr, mais également du côté de l'économie. En effet, selon l’ONU, une bonne alimentation soutient un bon développement économique.

A titre d'exemple, les enfants qui mangent à leur faim ont 33 % de chances en plus de sortir de la pauvreté en grandissant. La raison est simple : être bien nourri favorise un meilleur développement cognitif, et donc de meilleurs études.

Une alimentation équilibrée, cela veut également dire moins de maladies comme le diabète ou l'hypertension : autant d'économies pour les systèmes de santé.

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