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Science

Les limites de la fécondation in vitro repoussées par un groupe de chercheurs

Une équipe internationale de chercheurs a réussi à cultiver des embryons humains pendant 13 jours. Ces travaux publiés mercredi dernier dans les revues britannique Nature et Nature Cell Biology ont été considérés par la communauté scientifique comme des étapes majeures dans le domaine de la recherche pour la fécondation in vitro. En jeu, l'amélioration des chances de fécondation assistée et la limitation des risques de fausses couches précoces.

Des chercheurs ont réussi à cultiver des embryons humains pendant 13 jours.
Des chercheurs ont réussi à cultiver des embryons humains pendant 13 jours. abdelmassih.com.br/Wikipédia
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Dans la fécondation in vitro (FIV), les embryons développés en éprouvette doivent être implantés au plus tard le septième jour dans l'utérus de la mère pour pouvoir survivre. En repoussant la FIV à 13 jours, cela permettrait de limiter les fausses couches précoces qui ont souvent lieu les permiers jours de la vie d'un embryon.

Selon la professeure anglaise Magdalena Zernicka-Goetz qui a mené une partie des travaux, les embryons développés pendant ce laps de temps l'ont été sans aucun contact avec des cellules maternelles. Ce qui tend aussi à montrer la possibilité d'un auto-développement de l'embryon humain.

A partir du quatorzième jour, l'embryon se transforme en une structure primitive de l'humain, avec une tête et une queue, et l'ébauche d'un cerveau. C'est le moment où il est donc considéré comme un individu, explique le docteur Peter Donovan de l'Université de Californie.

Ces études relancent le débat de la recherche sur l'embryon encore interdite dans certains pays comme l'Italie pour des raisons éthiques. Se pose aussi la question de prolonger la culture des cellules humaines en allant jusqu'à 16 jours.  Certains scientifiques américains pensent que cela permettrait notamment d'étudier les causes potentielles de l'autisme en identifiant les produits chimiques qui à ce stade pourraient affecter un embryon.

→ Lire l'article paru sur Nature celui sur Nature Cell Biology

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