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Science

Une sonde américaine sur Mars pour comprendre son histoire

Dix mois de voyage, 711 millions de kilomètres parcourus et une insertion réussie en orbite de Mars pour la sonde américaine «Maven». A elle désormais de percer les mystères de la disparition d'une grande partie de l'atmosphère de la planète rouge. Mais elle n’est pas seule : la sonde indienne «Magalyaan» est sur ses talons : elle devrait entrer dans l’atmosphère de la planète rouge le 24 septembre.

La sonde américaine «Maven» entre dans une première phase de calibrage de ses instruments de cinq semaines.
La sonde américaine «Maven» entre dans une première phase de calibrage de ses instruments de cinq semaines. REUTERS/NASA/Goddard Space Flight
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Pour la sonde, la mission commence à peine. Elle entame, en ce moment même, cinq semaines de calibrage des instruments pour s'assurer que ses relevés soient justes. Ensuite, elle ira se placer sur son orbite définitive : une trajectoire elliptique qui lui permettra de voyager à travers toutes les hautes couches de l'atmosphère martienne, entre 150 et 6 000 kilomètres d'altitude.

Le but est de comprendre l'histoire de l'atmosphère martienne. Rappelons-le, d'après de nombreux indices, il y a eu de l'eau liquide sur Mars. Il fallait donc pour cela qu'elle ait une atmosphère plus épaisse, qui produisait du gaz à effet de serre pour que la planète soit plus chaude - un peu comme la Terre maintenant. Pourtant aujourd’hui, cette atmosphère a changé, et les scientifiques espèrent comprendre comment et pourquoi. Ils se demandent aussi où sont passés l'eau et le dioxyde de carbone qui étaient sur cette planète aujourd'hui rouge et desséchée.

La course martienne

Les Américains sont rattrapés dans leur entreprise par les Indiens. Eux aussi ont envoyé une sonde vers Mars. Elle est partie à la recherche de méthane dans l’atmosphère martienne qui accréditerait l’hypothèse d’une forme de vie primitive sur notre planète voisine. Si « Maven » a un budget de 671 millions de dollars, le projet indien n’a été monté qu’avec 55 millions d’euros. Une toute petite enveloppe qui explique peut-être l’échec des missions précédentes.

Parmi les instruments à bord de la sonde américaine : un spectromètre de masse pour déterminer la composition des gaz présents, et un détecteur de vent solaire, mis au point par l'Institut français de recherche astrophysique. Rien de bien différent parmi les cinq instruments embarqués sur « Mangalyaan ». Il ne faut pas oublier que c’est une première pour la puissance spatiale émergente qu’est l’Inde. Elle n’avait jusqu’ici été que jusqu’à la Lune.

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