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Iran

L’Iran conteste les bilans de la répression de la contestation

Selon Téhéran, les chiffres de la répression sont fournis par des « groupes hostiles », les qualifiant de « mensonges absolus ».

Une banque brûlée à Téhéran, le 20 novembre 2019.
Une banque brûlée à Téhéran, le 20 novembre 2019. Nazanin Tabatabaee/WANA
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« Je dis clairement que les chiffres fournis par des groupes hostiles sont des mensonges absolus », a déclaré le porte-parole du pouvoir judiciaire Gholamhossein Esmaili, cité par la télévision d'État iranienne ce mardi. « Ils ont annoncé quelques chiffres ainsi que certains noms, mais ce sont des chiffres fabriqués et ce sont des mensonges », a-t-il ajouté. Selon ce responsable iranien, « les noms qu'ils ont donnés sont aussi des mensonges car ils comprenaient des personnes encore en vie et d'autres qui sont décédées de mort naturelle ».

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Au moins 208 morts selon Amnesty

Lundi, Amnesty International d'un nouveau bilan faisant état d'au moins 208 personnes tuées dans la contestation en cours depuis mi-novembre en Iran et l’annonce d’une hausse du prix de l’essence. « Le bilan réel » de cette répression « est vraisemblablement supérieur » à ce chiffre, a précisé l'ONG basée à Londres, arguant que cette estimation se fondait sur des « informations crédibles » qu’elle avait récoltées.

Dans un précédent bilan, le 29 novembre, Amnesty International avait fait état de 161 morts.

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De leur côté, les autorités iraniennes n'ont confirmé la mort que de cinq personnes – quatre membres des forces de l'ordre tués par des « émeutiers » et un civil –, et annoncé environ 500 arrestations, dont celles de 180 « meneurs ».

(avec AFP)

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