Accéder au contenu principal
Israël

Elections législatives en Israël: Ayelet Shaked en campagne à droite toute

Les Israéliens votent mardi 17 septembre pour des élections générales, pour la deuxième fois en 2019 puisqu’aucune coalition de gouvernement n’a pu être formée après le scrutin d’avril dernier. La suite ou la fin de la période Benyamin Netanyahu, voilà l’enjeu le plus palpable de ces élections. Et parmi les partis de droite qui veulent reconduire une coalition dirigée par le chef du gouvernement sortant il y a Yamina, une liste regroupant des partis nationalistes religieux mais à la tête de laquelle on trouve une femme laïque Ayelet Shaked.

Ayelet Shaked, tête de liste du parti de la droite religieuse Yamina (ici en mai 2017).
Ayelet Shaked, tête de liste du parti de la droite religieuse Yamina (ici en mai 2017). Lev Radin/Pacific Press/LightRocket via Getty
Publicité

avec notre envoyé spécial à Tel Aviv, Nicolas Falez

En cette fin de semaine, les terrasses des cafés de la rue Dizengoff sont bondées. On est ici en plein Tel Aviv laïc et volontiers festif. Soudain Ayelet Shaked apparaît. Elle est en campagne. Robe rouge, chevelure noire, elle passe de table en table pour de courtes discussions et beaucoup de selfies.

L’accueil reste poli dans cette ville plutôt ancrée à gauche et au centre. Opération séduction donc de la part de la candidate, tête de liste de Yamina qui signifie « à droite » en hébreu.

« Pour nous, c'est une révolutionnaire, nous assure David, l’un des militants de Yamina à Tel Aviv. Le programme de Yamina, c'est d'essayer de prendre Benyamin Netanyahu sur sa droite. S'il gagne, tout dépend d'avec qui il marchera : avec nous à droite ou de l'autre côté ? » 

Inciter Benyamin Netanyahu à gouverner toujours plus à droite, c’est donc le but de l’ancienne ministre de la Justice, Ayelet Shaked, 43 ans. Laïque mais tête de liste d’un parti nationaliste-religieux, parfois messianique, partisan de la colonisation et de l’annexion de la plupart des territoires palestiniens. Ses adversaires voient en Ayelet Shaked un danger pour la démocratie, notamment en raison de ses attaques contre la Cour suprême israélienne.

À lire aussi : Fascisme et meurtre simulé s'invitent dans les clips de campagne en Israël

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.