Elections législatives en Israël: Ayelet Shaked en campagne à droite toute
Les Israéliens votent mardi 17 septembre pour des élections générales, pour la deuxième fois en 2019 puisqu’aucune coalition de gouvernement n’a pu être formée après le scrutin d’avril dernier. La suite ou la fin de la période Benyamin Netanyahu, voilà l’enjeu le plus palpable de ces élections. Et parmi les partis de droite qui veulent reconduire une coalition dirigée par le chef du gouvernement sortant il y a Yamina, une liste regroupant des partis nationalistes religieux mais à la tête de laquelle on trouve une femme laïque Ayelet Shaked.
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avec notre envoyé spécial à Tel Aviv, Nicolas Falez
En cette fin de semaine, les terrasses des cafés de la rue Dizengoff sont bondées. On est ici en plein Tel Aviv laïc et volontiers festif. Soudain Ayelet Shaked apparaît. Elle est en campagne. Robe rouge, chevelure noire, elle passe de table en table pour de courtes discussions et beaucoup de selfies.
... une demi-heure plus tard, sur le trottoir d’en face, même exercice pour l’ancienne ministre de la Justice Ayelet Shaked, tête de liste de Yamina (nationalistes-religieux) pic.twitter.com/XzL8XZaK7r
Nicolas Falez RFI (@NicolasFalezRFI) 13 septembre 2019
L’accueil reste poli dans cette ville plutôt ancrée à gauche et au centre. Opération séduction donc de la part de la candidate, tête de liste de Yamina qui signifie « à droite » en hébreu.
« Pour nous, c'est une révolutionnaire, nous assure David, l’un des militants de Yamina à Tel Aviv. Le programme de Yamina, c'est d'essayer de prendre Benyamin Netanyahu sur sa droite. S'il gagne, tout dépend d'avec qui il marchera : avec nous à droite ou de l'autre côté ? »
Inciter Benyamin Netanyahu à gouverner toujours plus à droite, c’est donc le but de l’ancienne ministre de la Justice, Ayelet Shaked, 43 ans. Laïque mais tête de liste d’un parti nationaliste-religieux, parfois messianique, partisan de la colonisation et de l’annexion de la plupart des territoires palestiniens. Ses adversaires voient en Ayelet Shaked un danger pour la démocratie, notamment en raison de ses attaques contre la Cour suprême israélienne.
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