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Arabie Saoudite

Quatre nouvelles militantes saoudiennes mises en liberté provisoire

Quatre nouvelles militantes saoudiennes ont été libérées. Elles font partie d'un groupe de onze militantes arrêtées par les autorités et poursuivies pour « intelligence avec des parties étrangères. » En détention, elles auraient subi torture et sévices sexuels. C’est l’ONG ALQST, une organisation basée à Londres et active sur les questions de droits humains en Arabie Saoudite qui annonce la nouvelle.

Le camion de l’ONG ALQST devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Londres pour exiger la libération des militantes saoudiennes.
Le camion de l’ONG ALQST devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Londres pour exiger la libération des militantes saoudiennes. © Twitter / ALQST
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Au moins quatre nouvelles militantes des droits humains saoudiennes ont été remises en liberté provisoire jeudi, à la suite de la libération de trois autres de leurs collègues jugées avec elles, a annoncé l'ONG ALQST.

Les militantes « Hatoon al-Fassi, Amal al-Harbi, Maysaa al-Manea et Abeer Namankani ont été remises en liberté provisoire », a affirmé sur Twitter l'organisation. Un avocat saoudien ayant accès au procès se tenant devant le tribunal criminel de Riyad a confirmé la libération des quatre femmes.

Celles-ci font partie d'un groupe de onze militantes, dont certaines ont accusé leurs interrogateurs de sévices sexuels et de tortures durant leur détention de presque un an, qui sont poursuivies pour contact avec des médias étrangers, des diplomates et des organisations de défense des droits humains.

Les autorités saoudiennes n'ont fait aucune déclaration dans l'immédiat concernant l'annonce de ces libérations.

Joint par RFI, Yahiya al-Assiri, président de l'ONG ALQST, regrette toutefois que leur libération ne soit que provisoire : « L’arrestation de ces militantes n’avait aucune base légale. C’était une décision purement arbitraire. Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman a affirmé qu’elles avaient été arrêtées pour intelligence avec des parties étrangères. Mais lorsqu’elles ont comparu devant la justice, il s’est avéré que les accusations à leur encontre n’avaient aucun fondement. C’était juste une atteinte à leur liberté d’expression, leur liberté de défendre les droits de l’homme. Elles n’ont pas eu le droit de choisir leur avocat, elles ont dû se contenter d’un avocat commis d’office. En détention, elles ont été torturées. Leur libération même si elle n’est que provisoire est une bonne nouvelle. Nous espérons que les personnes responsables de leur calvaire seront jugées à leur tour. »

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