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Egypte / Gaza

L'Égypte veut éviter de nouvelles tensions autour de la bande de Gaza

Depuis lundi dernier, ce sont trois roquettes qui ont été tirées de la bande de Gaza vers le territoire israélien. L'une a explosé en mer, les deux autres ont atteint le territoire israélien sans faire de blessés. L'armée israélienne a également bombardé des positions du Hamas au pouvoir dans l'enclave en réponse, dit-elle, à l'envoi de ballons incendiaires. Après plusieurs semaines de calme, la tension est quelque peu remontée. Mais l'Égypte veut éviter une nouvelle escalade et a convoqué au Caire des délégations des deux principaux mouvements de la bande de Gaza

Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes à travers la clôture de séparation, à la suite d'une manifestation le long de la frontière avec Israël à l'est de la ville de Gaza, le 11 janvier 2019.
Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes à travers la clôture de séparation, à la suite d'une manifestation le long de la frontière avec Israël à l'est de la ville de Gaza, le 11 janvier 2019. MAHMUD HAMS / AFP
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Avec notre correspondant à Jérusalem,  Guilhem Delteil

Comme chaque vendredi depuis plus d'un an dans la bande de Gaza, de nouveaux rassemblements ont lieu ce vendredi le long de la barrière de séparationavec Israël. Et dans le contexte actuel, l'Égypte ne veut pas que ces protestations regagnent en violence, afin d'éviter une escalade.

Officiellement, des délégations du Hamas et du Jihad islamique, les deux principales factions armées de la bande de Gaza, ont été invitées au Caire. Mais cette invitation ressemble bien plus à une convocation : l'Égypte n'a pas apprécié les tirs de roquettes de cette semaine qui menacent l'accord qu'elle a difficilement arraché des dirigeants gazaouis et israéliens fin mars.

La délégation du Hamas est emmenée par le chef du mouvement islamiste dans la bande de Gaza. Yahya Sinwar devrait souligner au médiateur égyptien qu'à ses yeux, Israël n'a pas appliqué l'ensemble des mesures d'allègement du blocus imposé à la bande de Gaza contenues dans l'accord.

Quant au Jihad islamique, il met en garde Israël contre d'éventuelles tentatives d'assassinat ciblé de ses dirigeants. Son chef, Zihad al-Nakhala a promis ce jeudi de répondre à de telles opérations israéliennes en attaquant « les grandes villes ».

À lire aussi : Grande marche du retour: un an après, un lourd bilan humain

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