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Etats-Unis

Le plan de paix israélo-palestinien de Trump dévoilé après le ramadan

Le plan de paix israélo-palestinien promis par Donald Trump et présenté comme « l’accord ultime » par la Maison Blanche sera dévoilé après le ramadan, c’est-à-dire début juin. Annonce faite mardi par le gendre et conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Jared Kushner. Interviewé par le magazine Time, il promet « une vision très globale ».

Le gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, lors de la Conférence annuelle de la politique américaine au Moyen-Orient, le 3 décembre 2017, à Washington.
Le gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, lors de la Conférence annuelle de la politique américaine au Moyen-Orient, le 3 décembre 2017, à Washington. REUTERS/James Lawler Duggan
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Avec notre correspondant à San Francisco,  Eric de Salves

Jared Kushner espère avoir trouvé la solution de paix pour le conflit israélo-palestinien. Son plan sera dévoilé à la fin du ramadan le 4 juin prochain pour laisser le temps à Benyamin Netanyahu de former sa coalition.

Le gendre et conseiller diplomatique de Donald Trump vante une approche différente des précédentes tentatives : « Nous avons adopté une approche non conventionnelle. Nous avons étudié pourquoi les plans précédents ont échoué. Et si les gens restent figés sur de vieux paradigmes habituels, nous ne ferons jamais de progrès ».

Mais la proposition américaine suscite avant tout le scepticisme aux États-Unis, d’abord en raison du profil de son auteur. Réputé proche d’Israël, issu d’une famille juive orthodoxe, Jared Kushner était dépourvu de toute expérience diplomatique avant sa nomination comme conseiller du président américain.

Pendant deux ans, avec une équipe restreinte, le mari d’Ivanka Trump assure néanmoins avoir consulté toutes les parties. « Nous n’essayons pas d’imposer notre volonté, a-t-il dit. Nous verrons si les leaders des deux camps auront le courage d’avancer. »

Les dirigeants palestiniens ont déjà rejeté sa proposition, déniant aux États-Unis tout statut de médiateur depuis leur décision unilatérale de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.  De son côté, dans une interview au magazine The Atlantic, l’ambassadeur de France aux États-Unis estime ce plan voué à l’échec à 99% et le juge « très proche de ce que veulent les Israéliens ».

 

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