Syrie: Trump appelle les Européens à rapatrier leurs ressortissants jihadistes
En Syrie, dans l'est du pays, la dernière poche tenue par le groupe Etat islamique devrait tomber dans les jours qui viennent, assurent les combattants kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui livrent bataille appuyés par les forces de la coalition. Au même moment, Donald Trump appelle les pays européens à rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers dans cette région. Autrement dit des jihadistes, sinon il menace de les relâcher dans la nature.
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Le message est adressé via Twitter par Donald Trump : la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne (et d'autres alliés européens) sont priés de rapatrier plus de 800 combattants de l'Etat islamique, capturés en Syrie, et de les traduire en justice. « Le califat est sur le point de tomber », écrit le président américain et il n'y a pas d'alternative, car nous serions forcés de les relâcher.
Capturés par les forces kurdes
Ces étrangers, partis faire le jihad en Syrie, ont été capturés par les forces kurdes qui combattent le groupe Etat islamique, avec l'aide d'une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Mais ces prisonniers s'avèrent bien encombrants. Les Kurdes ont prévenu qu'ils ne pourraient pas les garder éternellement.
Evanouis dans la nature...
La France a récemment déclaré qu'elle pourrait rapatrier ses ressortissants alors que, jusqu'ici, la ligne était plutôt de les laisser sur place. Le risque est de voir ces jihadistes s'évanouir dans la nature après le retrait des forces américaines de Syrie.
Donald Trump a en effet annoncé en décembre le départ imminent de ses militaires. Cette décision a sucité la colère de ses alliés européens mais aussi l'inquiétude des Kurdes, qui se retrouvent isolés.
The United States is asking Britain, France, Germany and other European allies to take back over 800 ISIS fighters that we captured in Syria and put them on trial. The Caliphate is ready to fall. The alternative is not a good one in that we will be forced to release them........
Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 17 février 2019
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