L'Irak s'impose comme un interlocuteur indispensable au Moyen-Orient
L'Irak semble être devenu une destination prisée des diplomaties internationales. Ce lundi, le roi de Jordanie était à Bagdad. Voilà 10 ans qu'il n'avait pas rendu visite à ce pays voisin. A Bagdad, également ce lundi, le ministre des Affaires étrangères français au lendemain de l'arrivée de son homologue irakien. De par sa valeur géopolitique, l'Irak semble aujourd'hui être un atout indispensable.
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Donald Trump avait ouvert le bal, lors d'une visite surprise en Irak le mois dernier. Il y a quelques jours son secrétaire d'Etat, Pompeo était à son tour à Bagdad. Cette semaine, le Premier ministre irakien aura rencontré les ministres des Affaires étrangères français et iranien ainsi que le roi de Jordanie.
Pour chacun d'eux, soigner ses liens avec l'Irak est primordial. Le pays est l'un des rares à être en bons termes aussi bien avec son voisin iranien qu'avec les Etats-Unis. De plus il possède des frontières avec la Syrie le long desquelles les troupes irakiennes appuyées par la coalition internationale continuent de lutter contre l'organisation Etat islamique.
Le ministre des Affaires étrangères français a d’ailleurs rappelé que la guerre contre le groupe terroriste n'était pas finie et a redit le soutien de la France à l'Irak.
Si aujourd'hui Bagdad semble s'imposer comme un interlocuteur indispensable au Moyen-Orient, sa position est également la source de son instabilité. Chaque puissance régionale comme internationale joue en effet sur ses terres un jeu d'influence dangereux, dont s'est d'ailleurs en partie nourrie l'organisation Etat islamique pour asseoir son autorité sur une partie du territoire en 2014.
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