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Irak / Intempéries

En Irak, les intempéries provoquent inondations, accidents et effondrements

Des inondations en Irak ont provoqué la mort d'au moins 21 personnes, dont des femmes et des enfants. Des dizaines de milliers d'autres personnes ont été déplacées par ces inondations provoquées depuis 48 heures par des trombes d'eau qui s'abattent sur le pays, a indiqué, le dimanche 25 novembre, le ministère de la Santé.

La vieille ville de Mossoul, en Irak, en mai 2018 (image d'illustration).
La vieille ville de Mossoul, en Irak, en mai 2018 (image d'illustration). AHMAD AL-RUBAYE / AFP
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En Irak, les intempéries font de nombreux morts et blessés. Ces décès ont eu lieu dans l'effondrement d'habitations, lors d'accidents de la circulation ou d'électrocutions provoquées par des trombes d'eau qui s'abattent depuis plusieurs jours sur des provinces du nord comme du sud du pays, a précisé à l'AFP le porte-parole du ministère, le docteur Seif al-Badr. L'une des zones les plus touchées a été le district d'ach-Charqat, à 250 km au nord de Bagdad, où des milliers de maisons ont été inondées et où des centaines de familles ont fui l'arrivée des eaux.

« Cellule de crise »

De son côté, l'Unami, la mission d'assistance des Nations unies en Irak, a affirmé avoir recensé « environ 10 000 personnes ayant besoin d'aide dans la province de Salaheddine », au nord de Bagdad, et « 15 000 » autres dans la province de Ninive (nord). Pour beaucoup, ces familles vivent déjà dans des camps de déplacés après avoir fui les violences de trois années d'occupation du groupe Etat islamique (EI) et de combats pour le chasser.

Le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a annoncé la mise en place d'une « cellule de crise » regroupant les autorités locales et militaires appuyées par « des hélicoptères et des engins de chantier pour intervenir au plus vite et mener les opérations de sauvetage ». A travers le pays, de nombreuses infrastructures ont été submergées et endommagées par les eaux. A Mossoul par exemple, les eaux ont recouvert deux ponts flottants, unique moyen de relier les rives de la ville séparées par le Tigre après le bombardement de tous les ponts dans la guerre contre l'organisation EI.

« Catastrophe »

Le président Barham Saleh a évoqué sur Twitter une « catastrophe » qui « rend d'autant plus nécessaire la reconstruction et (le bon fonctionnement) des services publics ». En 2015, dans des incidents illustrant déjà le degré de délabrement de ces services publics, 58 Irakiens étaient morts électrocutés durant des pluies diluviennes et des inondations.

(avec AFP)

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