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Royaule-Uni / Iran

Iran: le Yémen, «priorité numéro un» du chef de la diplomatie britannique

Le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a rencontré lundi 19 novembre son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Cette rencontre à Téhéran avait pour but de discuter sur le sort des Irano-Britanniques détenus en Iran, sur l’accord nucléaire et sur le conflit au Yémen, alors qu’un projet de résolution appelant à une trêve au port d’Hodeïda a été présenté le même jour au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif rencontre son homologue britannique Jeremy Hunt à Téhéran, le 19 novembre 2018.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif rencontre son homologue britannique Jeremy Hunt à Téhéran, le 19 novembre 2018. Fars News website/Handout via REUTERS
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Il s’agit de la première visite à la capitale iranienne d’un ministre des Affaires étrangères occidental depuis que les États-Unis se sont retirés unilatéralement en mai de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015. Pourtant, selon l’AFP, MM. Hunt et Zarif n’ont fait aucun commentaire public à l’occasion de leur rencontre.

Le chef de la diplomatie britannique a toutefois déclaré sur la chaîne BBC que « nous avons vraiment vraiment à cœur d’avancer vers la paix au Yémen. C’est notre priorité numéro un à l’heure actuelle ». Des négociations de paix se poursuivent sous l’égide de l’ONU, notamment en Suède, pour mettre un terme à la guerre qui sévit dans ce pays depuis 2014.

L’Iran, soutien des rebelles houthis dans leur guerre contre la coalition menée par l’Arabie saoudite, est soupçonné d'avoir fourni des missiles balistiques et des armes aux rebelles houthis. M. Hunt a d’ailleurs fait part dans un communiqué de sa « profonde préoccupation », des informations « en violation des résolutions du Conseil de sécurité ». Téhéran a toujours nié leur fournir des armes.

Les discussions ont aussi porté sur « le cas de Nazanin Zaghari-Ratcliffe et d'autres binationaux qui sont en prison [en Iran] et qui ne devraient pas l'être. Nous voulons les ramener à la maison », a ajouté M. Hunt, en faisant référence à une mère de famille irano-britannique de 39 ans emprisonnée depuis avril 2016. Employée de la Fondation Thomson Reuters liée à l'agence de presse du même nom, elle a été arrêtée à Téhéran puis condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison. Elle est accusée de participation à des manifestations contre le pouvoir en 2009, ce qu'elle dément. Sa peine a été confirmée en appel en avril 2017.

L’accord sur le nucléaire, censé empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, était aussi à l’ordre du jour, selon M. Hunt, qui a déclaré vouloir réaffirmer la volonté de Londres de le préserver. Cela tant que l’Iran en respectera les termes, dans le but de contourner les sanctions américaines et permettre aux Européens de continuer le commerce avec la République islamique.

(Avec l’AFP)

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