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Israël

Israël: les élections semblent désormais inévitables

La rencontre était très attendue: elle devait sceller l'avenir de la coalition au pouvoir en Israël. Benyamin Netanyahu s'est entretenu ce vendredi avec son ministre de l'Education. Mais le Premier ministre a refusé d'accéder à la demande de Naftali Bennett qui réclamait le poste de ministre de la Défense, laissé vacant par la démission d'Avigdor Lieberman. La perspective d'élections anticipées est maintenant renforcée.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en amont d'une réunion de cabinet à Jérusalem, le 29 octobre 2018.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en amont d'une réunion de cabinet à Jérusalem, le 29 octobre 2018. Oded Balilty/Pool via REUTERS/File Photo
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Avec notre correspondant à JérusalemGuilhem Delteil

Depuis le départ d'Avigdor Lieberman, et le retrait de son petit parti de la coalition, le gouvernement n'a plus qu'une seule voix de majorité à la Knesset, le Parlement israélien. Sans marge de manoeuvre, le Premier ministre se retrouve donc sous la pression de ses partenaires. Et le chef du parti Le Foyer Juif espérait profiter de ce nouveau rapport de force pour obtenir le poste-clé de ministre de la Défense.

Mais la perspective ne semblait guère enthousiasmer le chef du gouvernement. Et les autres partenaires de la coalition ont manifesté leur opposition. Ce vendredi, Benyamin Netanyahu a donc informé Naftali Bennett qu'il n'accède pas à sa demande. C'est le chef du gouvernement lui-même qui va récupérer le porte-feuille de la Défense.

A l'issue de cette rencontre, l'entourage de Naftali Bennett a fait passer le message que les élections sont désormais inévitables. Mais un porte-parole du Likoud, la formation du Premier ministre, assure que Benyamin Netanyahu n'a pas abandonné l'espoir de conserver sa coalition, qu'il demande aux autres chefs de parti de faire « tous les efforts nécessaires pour préserver le gouvernement ».

Le Premier ministre met en garde contre une « erreur historique », dit-il, qui risquerait, selon lui, de permettre à la gauche de revenir au pouvoir. Reste que désormais, tous ses partenaires réclament des élections anticipées. Et les chefs des partis de la coalition devraient se retrouver dimanche pour discuter de la date de ces élections.

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