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Syrie

Syrie: Poutine, Rohani et Erdogan en sommet le 7 septembre

Le président russe Vladimir Poutine se rendra le 7 septembre en Iran pour un sommet sur la situation en Syrie avec ses homologues iranien Hassan Rohani et turc Recep Tayyip Erdogan. Ce « sommet tripartite des pays garants du processus de paix d’Astana visant à contribuer au règlement du conflit syrien », comme le décrit un communiqué du Kremlin du lundi 3 septembre, intervient alors qu’une attaque de Damas contre la province d’Idleb semble imminente.

Les présidents iranien Hassan Rohani, turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Putin posent avant leur dernière rencontre autour de la Syrie, à Ankara le 4 avril 2018.
Les présidents iranien Hassan Rohani, turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Putin posent avant leur dernière rencontre autour de la Syrie, à Ankara le 4 avril 2018. Tolga Bozoglu/Pool via Reuters
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La Russie et l’Iran, alliés du régime de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles, sont les parrains du processus de paix dit d’Astana. Celui-ci a permis notamment de mettre en place plusieurs « zones de désescalade » en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 350 000 morts depuis 2011.

Selon le communiqué du kremlin, publié ce lundi 3 septembre, Vladimir Poutine va évoquer lors de ces pourparlers les « efforts communs visant à assurer une normalisation à long terme en Syrie ». Notamment, « de mesures supplémentaires visant à liquider définitivement le foyer du terrorisme international, à faire avancer le processus de règlement politique et à régler les questions humanitaires, y compris concernant la création des conditions pour le retour des réfugiés. »

Ce nouveau sommet intervient au moment où une attaque du régime syrien contre la province d’Idleb semble imminente. Il s’agit de l’ultime fief insurgé du pays, contrôlé par des groupes rebelles et jihadistes. Mais pour le régime de Bachar el-Assad, toute offensive dans cette région frontalière de la Turquie serait dangereuse sans un accord entre deux puissances : Moscou, soutien indéfectible de Damas, et Ankara, parrain traditionnel des rebelles.

La dernière fois où les dirigeants russe, iranien et turc se sont retrouvés dans ce but, c’était à Ankara, en avril, et avant cela, à Sotchi, en Russie, en novembre.

(Avec l'AFP)

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