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Syrie

Syrie: le chef jihadiste d'Idleb rejette tout accord de «réconciliation»

Ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie, Hayat Tahrir al-Cham est aujourd’hui le plus important groupe rebelle dans la province d’Idleb, dans le nord syrien, près de la frontière turque. Le chef de cette organisation met en garde les factions rebelles qui pourraient être tentées par une négociation avec le régime de Damas, à l'offensive pour la reconquête de la région.

Un combattant du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, affilié à al-Qaïda, monte la garde à l'arrivée d'un convoi de déplacés, dans les villages de Foua et Kefraya, près d'Idleb, le 18 juillet 2018.
Un combattant du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, affilié à al-Qaïda, monte la garde à l'arrivée d'un convoi de déplacés, dans les villages de Foua et Kefraya, près d'Idleb, le 18 juillet 2018. OMAR HAJ KADOUR / AFP
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« Idleb est désormais notre but », avait déclaré Bachar el-Assad le mois dernier, alors que l’armée syrienne et ses alliés russes et iraniens enchaînent les reconquêtes en Syrie. Ce sont des accords dits de « réconciliation » qui ont mis fin à la présence rebelle dans plusieurs régions.

En abandonnant tout ou partie de leurs armes et en acceptant de quitter les lieux avec leurs familles, des milliers d’insurgés ont été autorisés à embarquer dans des bus à destination de la province d’Idleb. Celle-ci demeure donc la dernière grande poche rebelle.

« Les armes de la révolution et du jihad constituent une ligne rouge »

Plusieurs groupes armés s’y côtoient, à commencer par Hayat Tahrir al-Cham, l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie. Dans une vidéo, son chef Abou Mohammed al-Joulani assure que son mouvement n’acceptera aucune solution négociée avec le régime et il exhorte les autres groupes à faire de même. « Les armes de la révolution et du jihad constituent une ligne rouge. Elles ne peuvent faire l’objet de marchandage et ne feront jamais l’objet de négociation », prévient-il.

Adossée à la frontière turque, Idleb est peuplée de plus de 2 millions de personnes, dont la moitié au moins sont des déplacés, civils ou rebelles évacués. Si un scénario d'évacuation devait finalement s'y dérouler, la question cruciale serait celle de la destination des déplacés.

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