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Syrie

Frappes en Syrie: l'opération est un «succès» selon Florence Parly

La ministre française des Armées a déclaré samedi après-midi que les frappes franco-américano-britanniques de la nuit en Syrie avaient été un succès et que les missiles français tirés avaient tous atteint leurs objectifs.

La ministre française des Armées a déclaré samedi après-midi que les frappes franco-américano-britanniques de la nuit en Syrie avaient été un succès.
La ministre française des Armées a déclaré samedi après-midi que les frappes franco-américano-britanniques de la nuit en Syrie avaient été un succès. BENJAMIN CREMEL / AFP
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Le système de défense antiaérien russe présent sur le sol syrien n'a pas été activé, ont précisé Florence Parly et le chef d'état-major des armées, François Lecointre, lors d'une conférence de presse après un conseil de défense autour du chef de l'Etat, Emmanuel Macron.

« Compte tenu des informations dont nous disposons, je peux affirmer que la mission est un succès », a déclaré la ministre des Armées. « Ses objectifs militaires sont atteints et la capacité de la Syrie à concevoir, produire et stocker des armes chimiques a été considérablement amoindrie. »

Florence Parly a souligné que la France et ses partenaires avaient agi avec la volonté « d'éviter toute forme d'escalade » et que l'opération n'avait donné lieu à « aucun incident » entre les forces mobilisées et les autres forces présentes dans la région.

Le dispositif de défense anti-missile russe n'a délibérément pas été activé

Le chef d'état-major des armées a précisé que les forces russes déployées en Syrie avaient eu une attitude « ni active, ni proactive » mais « de simple observation de ce qui se passait et de protection de leurs moyens ».

Si le dispositif de défense anti-missile russe n'a pas fonctionné, c'est qu'il n'a délibérément pas été activé contre les missiles alliés, a-t-il expliqué. « Il existe une ligne de déconfliction (...) qui permet d'alerter le partenaire ou l'autre grand pays présent (...), en l'occurrence la Russie, de ce qui se fait dans le partage de l'espace aérien », a-t-il précisé. « Je pense que les Russes savaient, au moment où ces missiles passaient, que c'étaient des missiles alliés et qu'ils ont décidé de ne pas activer leur défense anti-missiles. »

« Il n'y a donc pas eu d'interception des missiles envoyés à l'occasion de ce raid (...) par les Russes », a ajouté le général François Lecointre, selon qui l'efficacité de la défense sol-air syrienne a été « très faible, voire moins que ça » et n'a pas non plus empêché les missiles d'atteindre leurs objectifs. Il a également dit n'avoir « aucune raison de penser qu'il y ait eu la moindre victime collatérale ».

Florence Parly a pour sa part estimé que la « densité des échanges » politiques qui ont précédé les frappes avait permis d'assurer le succès de l'opération et de faire en sorte qu'il n'y ait pas d'incident collatéral.

« Désormais le temps est à l'action diplomatique et humanitaire », a conclu Florence Parly, selon qui le Conseil de sécurité de l'ONU doit maintenant prendre le relais.

(Avec agences)

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