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Israël

Israël: l'avenir judiciaire de Netanyahu s'assombrit un peu plus

Moins d'une semaine après avoir recommandé sa mise en examen pour corruption, fraude et abus de confiance dans deux dossiers distincts, la police israélienne semble avancer dans deux autres enquêtes qui pourraient viser Benyamin Netanyahu. L'une porte sur une tentative de corruption de magistrat, l'autre sur un favoritisme en faveur du géant des télécommunications. Dans les deux cas, le Premier ministre israélien n'est pour l'instant pas visé directement. Mais l'étau se resserre autour de lui.

Benyamin Netanyahu, à Jérusalem, le 3 décembre 2017.
Benyamin Netanyahu, à Jérusalem, le 3 décembre 2017. REUTERS/Sebastian Scheiner/Pool/File Photo
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Avec notre correspondant à JérusalemGuilhem Delteil

Les soupçons visant Benyamin Netanyahu se sont renforcés mardi soir. La police a passé un accord avec un proche du Premier ministre, arrêté dimanche dans le cadre de l'enquête visant Bezeq, le géant des Télécoms. L'homme en question est Shlomo Filber, ancien directeur général du ministère de la Communication, un portefeuille alors détenu par Benyamin Netanyahu.

En échange d'une exemption d'une peine de prison, il doit livrer à compter de ce mercredi tous les éléments en sa possession sur ces soupçons de favoritisme. La police s'interroge sur de possibles faveurs accordées par le gouvernement au groupe de télécommunication, en échange d'une couverture plus favorable de l'action du Premier ministre sur un site d'information influent, appartenant au patron de Bezeq.

Netanyahu bientôt entendu par la police

Un autre proche de Benyamin Netanyahu serait au coeur de la deuxième enquête.: l'ancien porte-parole personnel du Premier ministre. Il aurait proposé le poste prestigieux de procureur général à une magistrate si elle s'engageait à classer un dossier visant Sara Netanyahu. La police a confirmé mener une enquête sur ce sujet, mais n'a rien dit de l'identité des suspects.

Benyamin Netanyahu dénonce de « fausses accusations » et une « folie ». Mais selon la presse israélienne, le chef du gouvernement devrait être bientôt entendu par la police. Et ce mercredi, pour la première fois, un député de son propre parti a appelé à sa démission.

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