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Union européenne

L'UE et la Norvège convoquent une réunion des donateurs pour la Palestine

Le comité de liaison des pays donateurs à l'Autorité palestinienne se réunit ce mercredi 31 janvier à Bruxelles, pour la première fois depuis la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël. Cette réunion a été demandée en urgence par la Norvège et l'Union européenne. Les responsables palestiniens refusent de rencontrer les représentants américains et Washington menace de réduire son aide aux Palestiniens s'ils ne reviennent pas à la table des négociations. Et c'est sur cette menace et ses éventuelles conséquences sur le terrain que les discussions devraient se concentrer.

Manifestation à Gaza de milliers d'employés de l'UNRWA, l'agence de l'ONU qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, le 30 janvier 2018.
Manifestation à Gaza de milliers d'employés de l'UNRWA, l'agence de l'ONU qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, le 30 janvier 2018. REUTERS/Mohammed Salem
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De notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

Le gel d'une partie de la contribution américaine à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens inquiète sur la scène internationale. Les Nations unies, l'Europe et d'autres pays ont exprimé leurs craintes que cela ne déstabilise la région. Et la menace de Donald Trump de réduire aussi les aides allouées à l'Autorité palestinienne fait craindre une montée des tensions.

Ce mardi, à la veille de cette rencontre, l'émissaire des Nations unies pour le Proche-Orient a lancé une mise en garde. La bande de Gaza, a dit Nikolaï Mladenov, est « au-delà de la crise humanitaire ». L'économie et les services sociaux sont, à ses yeux, au bord de « l'effondrement complet ». Le diplomate onusien attend des partenaires internationaux de l'Autorité palestinienne un soutien ferme pour qu'elle reprenne le contrôle - civil et sécuritaire - de la bande de Gaza; faute de quoi l'enclave risque d'« exploser » à nouveau et « de manière plus violente que par le passé », prévient-il.

Gaza, est également source d'inquiétude du côté israélien. Le ministre de la coopération régionale, présent à Bruxelles, devrait demander aux pays donateurs de financer un plan d'un milliard de dollars visant à favoriser le développement de l'enclave sous blocus. Le projet prévoit notamment la construction d'une usine de désalinisation d'eau, de nouvelles lignes électriques et d'un gazoduc.

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