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Syrie

Syrie: le régime reprend un aéroport stratégique dans la région d'Idleb

L'armée syrienne a repris un aéroport militaire de la province d'Idleb aux jihadistes, ce mardi 10 décembre, après avoir brisé leurs défenses dans cette base, selon des sources du régime et des rebelles.

(Photo d'illustration) Sur cette photo prise le 29 décembre 2017 depuis un village au sud d'Idleb, de la fumée s'élève après des raids menés par l'aviation russe et celle du régime syrien.
(Photo d'illustration) Sur cette photo prise le 29 décembre 2017 depuis un village au sud d'Idleb, de la fumée s'élève après des raids menés par l'aviation russe et celle du régime syrien. OMAR HAJ KADOUR / AFP
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Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Appuyée par l'aviation russe, l'armée syrienne a pris ce mercredi soir l’aéroport militaire d’Abou Zouhour, après de violents combats contre une coalition jihadiste menée par l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie. La reprise de cette base stratégique, à Idleb, au nord-ouest du pays, va permettre aux troupes gouvernementales d’installer une solide tête de pont pour tenter de reconquérir cette province contrôlée en grande partie par des groupes jihadistes.

L’armée syrienne est entrée à Abou Zouhour par le sud, après une offensive lancée à la mi-décembre qui lui a permis de reprendre une centaine de villages et de localités sur une superficie de 3 500 km². Les troupes gouvernementales avancent également à partir du nord et de l’est, en provenance de la province d’Alep. Une dizaine de kilomètres séparent ces trois colonnes. Lorsqu’elles opèreront leur jonction, les jihadistes et d’autres groupes rebelles seront totalement encerclés dans une poche de 2 000 km², au sud-est d’Idleb.

Cette offensive majeure de l’armée syrienne se déroule avec le soutien total de l’aviation russe. Le but final est de briser le siège imposé à deux localités à majorité chiite, Foua et Kefraya, au nord-ouest d’Idleb. Le chef d’état-major de l’armée russe, le général Valeri Guérassimov, avait déclaré fin décembre que 2018 sera l’année de l’anéantissement du Front al-Nosra, l’ancien nom de la branche d’al-Qaïda en Syrie.

L'offensive du régime syrien et de l'armée russe à Idleb a en tout cas de quoi agacer la Turquie, frontalière de la région, et qui soutient des groupes rebelles sur place. Ankara a d'ailleurs convoqué les ambassadeurs russe et iranien pour évoquer ce dossier.

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