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Palestine

Le Fatah et le Hamas reportent le transfert des pouvoirs à Gaza

La passation de pouvoir dans la bande de Gaza devait avoir lieu vendredi 1er décembre. Mais le Fatah et le Hamas, les deux partis rivaux palestiniens, ont annoncé mercredi soir le report de ce passage de témoin qui devait être le point d'orgue de l'accord de réconciliation conclu au Caire en octobre dernier sous le parrainage palestinien. Un rapprochement qui est au point mort depuis quelques semaines. Les deux frères ennemis palestiniens s'accusent mutuellement de manquer à leurs engagements. Et le transfert immédiat des pouvoirs du Hamas à l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza semblait compromis.

D'un ton solennel, Fayez Abu Eita, porte-parole du Fatah, a déclaré mercredi soir que le transfert des pouvoirs du Hamas à l'Autorité palestinienne dans la bande Gaza n'aura pas lieu avant quelques jours (photo d'illustration).
D'un ton solennel, Fayez Abu Eita, porte-parole du Fatah, a déclaré mercredi soir que le transfert des pouvoirs du Hamas à l'Autorité palestinienne dans la bande Gaza n'aura pas lieu avant quelques jours (photo d'illustration). MAHMUD HAMS / AFP
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Avec notre correspondante à Gaza, Marine Vlahovic

C'est une annonce de dernière minute, mais qui n'est pas vraiment une surprise. D'un ton solennel, Fayez Abu Eita, porte-parole du Fatah, a déclaré mercredi soir que le transfert des pouvoirs du Hamas à l'Autorité palestinienne dans la bande Gaza n'aura pas lieu avant quelques jours : « Le Fatah et le Hamas demandent à l'Egypte de reporter le transfert des pouvoirs à l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, prévue pour le 1er décembre, au 10 décembre. »

Car à 48h de l'échéance rien n'était prêt et malgré la visite d'une délégation égyptienne dans l'enclave palestinienne,  ces derniers jours le ton est monté entre les deux partis rivaux palestiniens. Selon le Fatah, le Hamas continue de contrôler de facto la bande de Gaza. Le mouvement islamiste, lui, regrette le maintien des sanctions imposées par le président Mahmoud Abbas il y a quelques mois. Autres points de crispation : le sort des fonctionnaires et la question de la gestion sécuritaire. Reste à savoir si les deux factions arriveront à surmonter ces dissensions avant le 10 décembre prochain.

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