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Syrie

Enquêtes sur les attaques chimiques en Syrie: Moscou persiste et signe

Le sort du mécanisme d’enquête conjoint (JIM) de l’ONU chargé d’identifier les responsables d’attaques chimiques en Syrie, semble scellé. Les Russes ont mis leur onzième veto - le deuxième en deux jours - à un texte appelant à un simple renouvellement technique d’un mois, projet émanant du Japon. Moscou n’a pas accepté que les experts du JIM accusent leur allié Damas d’être responsable de l’attaque chimique de Khan Sheikhoun (plus de 80 morts). Les diplomates assurent cependant vouloir tenter désespérément d'arracher un compromis.

Le représentant russe à l'ONU Vasily Nebenzya vote contre un énième projet pour prolonger le mécanisme d'enquête sur la Syrie, au Conseil de sécurité, le 17 novembre 2017.
Le représentant russe à l'ONU Vasily Nebenzya vote contre un énième projet pour prolonger le mécanisme d'enquête sur la Syrie, au Conseil de sécurité, le 17 novembre 2017. REUTERS/Brendan McDermid
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Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

Après ce onzième veto russe, le JIM est officiellement mort. Mais les diplomates espéraient toujours pouvoir le ressusciter par un tour de passe-passe juridique qui permettrait de lui accorder un sursis de quelques heures. Le temps de pouvoir travailler à un nouveau texte de compromis.

Les chances d’aboutir à un accord semblent cependant très tenues. Non seulement Moscou n’a pas pu accepter un simple texte de renouvellement technique présenté par les Japonais et débarrassé de son poids politique, mais la position de la Russie, qui a une nouvelle fois dénoncé les enquêtes « factices » et « mensongères » du JIM, semble inébranlable.

« Atterrés »

Et pourtant, les mots étaient graves au Conseil de sécurité. Les diplomates se déclarent tour à tour « atterrés », « honteux » ou « déçus » de ce nouveau niet russe et mettant en garde leur allié des risques de voir tous les régimes de non prolifération s’écrouler.

Mais les Russes ont semblé totalement arcboutés sur leur position. Certains y voient un calcul politique. A dix jours de la reprise des pourparlers inter-syriens à Genève, ils ne sont pas prêts à risquer d’affaiblir le régime de Bachar el-Assad

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