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Territoires palestiniens

Le Premier ministre palestinien à Gaza, première visite depuis 2015

Pour la première fois depuis 2015, le gouvernement palestinien a entamé une visite dans la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas. La délégation emmenée par le Premier ministre Rami Hamdallah compte pas moins de 70 véhicules. Une population en liesse a salué l'arrivée du convoi au poste-frontière d'Erez .

Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah était ce 2 octobre 2017 à Gaza pour la première fois depuis 2015.
Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah était ce 2 octobre 2017 à Gaza pour la première fois depuis 2015. REUTERS/Mohammed Salem
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De notre envoyé spécial à Gaza, Guilhem Delteil

Dès son arrivée au point de passage contrôlé par Le Hamas, une foule s’est précipitée sur le Premier ministre, Rami Hamdallah. Seuls les officiels et les journalistes étaient autorisés à l’intérieur de cette enceinte. Les Palestiniens, eux, se sont tassés derrière les grilles du poste-frontière, débordant les forces de l’ordre pourtant déployées en masse sur les toits des bâtiments.

Des milliers de personnes avaient fait le déplacement pour ne pas rater ces premiers pas du gouvernement dans la bande de Gaza, des personnes de tous âges brandissant les drapeaux jaunes du Fatah, le parti du président, ou des portraits de Mahmoud Abbas, de son prédécesseur le chef historique de la lutte palestinienne, Yasser Arafat ou du Premier ministre Rami Hamdallah.

À son arrivée, le chef du gouvernement a prononcé quelques mots assurant « qu’il n’y a pas d’Etat palestinien sans la bande de Gaza ». « Nous sommes de retour dans la bande de Gaza, un territoire qui fait partie intégrante de notre patrie, pour mettre fin aux conséquences de la division et parvenir à une réconciliation. Nous allons reconstruire Gaza pierre après pierre, par des étapes stables et dûment réfléchies. Nous allons commencer notre chemin vers l'unité et l'harmonie, nous allons construire sur ce moment historique qui a vu toutes les factions se mettre d'accord, par-delà les divergences politiques, pour notre intérêt national. Notre chemin sera encore long et nous ferons face à des difficultés. Mais notre peuple a la capacité de reconstruire son pays et son futur pour vivre libre et dignement, comme les autres nations. »

Des mots qui lui ont valu une acclamation de la foule, puis il est entré dans l’enclave palestinienne, la foule était là aussi dense sur les bords de la route, le convoi avait du mal à se frayer un chemin et le Premier ministre a ouvert la fenêtre de sa voiture pour serrer les mains des supporters sur le bord de la route.

 

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