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Liban / Syrie

Trêve à Aarsal: des milliers de personnes rapatriées en Syrie par le Hezbollah

Des milliers de personnes, parmi lesquelles plusieurs centaines de jihadistes, ont quitté la région frontalière d’Aarsal, au Liban, pour rentrer dans leur pays, la Syrie. Cette évacuation fait suite à un accord conclu entre le Hezbollah libanais, allié du régime de Bachar el-Assad, et le groupe Tahrir al-Cham, ex-Front al-Nosra affilié à al-Qaïda.

Des policiers libanais et des combattants du Hezbollah sont aperçus sur cette photo alors qu'un Syrien transporte ses affaires à proximité d'un des bus. Aarsal, le 2 août.
Des policiers libanais et des combattants du Hezbollah sont aperçus sur cette photo alors qu'un Syrien transporte ses affaires à proximité d'un des bus. Aarsal, le 2 août. REUTERS/ Mohamad Azakir
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Le Hezbollah et le groupe radical Tahrir al-Cham ont conclu une trêve mettant fin à l'offensive, en cours depuis plusieurs jours, du groupe islamiste chiite à Aarsal. En échange, les jihadistes sunnites ont relâché cinq combattants du Hezbollah qu'ils détenaient, selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ils sont arrivés dans le secteur du point de passage d'al-Saan.

« L'opération s'est achevée. Cinq convois d'autocars transportant des combattants et des civils sont arrivés dans la région sous contrôle des groupes rebelles au nord-est de la ville de Hama », relate le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Au fur et à mesure de l'arrivée des convois, les jihadistes ont remis les cinq combattants du Hezbollah qu'ils détenaient.

La Croix-Rouge libanaise participait à l'opération, avec des combattants du Hezbollah, pour escorter les bus.
La Croix-Rouge libanaise participait à l'opération, avec des combattants du Hezbollah, pour escorter les bus. REUTERS/Mohamed Azakir

« Les bus ont finalement traversé les territoires du régime sans encombre »

« 117 bus ont quitté Aarsal en direction d’Idleb. On s’attendait à ce qu’il y ait plus de monde, mais une bonne partie de toutes ces familles de jihadistes a renoncé à rentrer en Syrie. Les autorités libanaises se sont engagées à ne pas leur nuire », explique à RFI Akram al-Ahmad, militant de l’opposition syrienne et président du Syria Media Center, un collectif de journalistes citoyens en Syrie.

« Le Hezbollah devait conduire ces jihadistes et leurs familles à travers les territoires contrôlés par le régime de Damas, jusqu’à l'ouest de Hama, mais il y a de violents combats entre groupes jihadistes à cet endroit, et le point de rendez-vous a été changé. Les bus ont finalement traversé les territoires du régime sans encombre et sont entrés dans les zones tenues par Tahrir al-Cham », ajoute le militant.

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