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Israël/Territoires palestiniens

Esplanade des Mosquées: M. Abbas suspend la coordination sécuritaire avec Israël

Israël joue avec le feu en imposant de nouvelles mesures de sécurité à l'entrée de l'Esplanade des Mosquées. L'accusation est lancée ce dimanche au Caire par le secrétaire général de la Ligue arabe pour qui Jérusalem est une ligne rouge à ne pas franchir. De nouvelles manifestations ont eu lieu samedi et deux nouvelles victimes sont à déplorer: deux Palestiniens ont été tués. Mahmoud Abbas avait annoncé dès vendredi le gel de tous les contacts avec Israël: première traduction concrète ce dimanche avec l'annulation d'une réunion de coopération sécuritaire israélo-palestinienne.

Portiques de sécurité à l'entrée de l'Esplanade des Mosquées (ou Mont du Temple pour les juifs) dans la Vieille Ville de Jérusalem ce dimanche 23 juillet 2017.
Portiques de sécurité à l'entrée de l'Esplanade des Mosquées (ou Mont du Temple pour les juifs) dans la Vieille Ville de Jérusalem ce dimanche 23 juillet 2017. REUTERS/Ammar Awad
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avec notre correspondante à Ramallah, Marina Vlahovic

Le président de l’Autorité palestinienne avait annoncé ce vendredi qu’il gelait les contacts à tous les niveaux avec l’Etat hébreu en riposte à la crise de l’Esplanade des mosquées et à la fermeté du gouvernement israélien concernant les nouvelles mesures de sécurité installées unilatéralement aux abords du lieu saint. Une annonce aux contours flous, mais qui vient de se concrétiser après la décision de suspendre les réunions de coordination sécuritaire avec l’Etat hébreu.

C’est une première depuis que Mahmoud Abbas a pris ses fonctions en 2005.

Cette coopération secrète qui lie l’Autorité palestinienne à l’Etat hébreu était un prérequis des accords d’Oslo de 1993. Elle concerne le passage des biens et des personnes dans certaines zones de Cisjordanie, mais surtout les échanges d’informations visant à assurer la sécurité d’Israël, car elle permet à l’armée d’arrêter préventivement des Palestiniens soupçonnés de préparer des attaques.

Mahmoud Abbas avait à plusieurs reprises agité ce chiffon rouge, sans jamais passer à l’acte. Mais il pourrait toujours exister des contacts officieux confient des observateurs. Car cette décision lourde de sens qui pourrait ouvrir une voie politique à une nouvelle flambée de violences.

Une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies est annoncée sur ce sujet demain lundi à la demande de l'Egypte, de la France et de la Suède.

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