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Syrie

Après Homs en 2016, Assad fête l'Aïd el-Fitr à Hama

Les apparitions de Bachar el-Assad hors de Damas sont rares. Le dirigeant syrien s'est rendu dans la ville de Hama, dans le centre du pays, ce dimanche 25 juin 2017. C'est là qu'il a assisté à la prière de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de ramadan. Jamais le président Assad ne s’était aventuré aussi loin de Damas depuis le début de la guerre en 2011.

Le président syrien Bachar el-Assad (cravate bleue) en prière pour l'Aïd el-Fitr à Hama, ce dimanche 25 juin 2017.
Le président syrien Bachar el-Assad (cravate bleue) en prière pour l'Aïd el-Fitr à Hama, ce dimanche 25 juin 2017. SANA/Handout via REUTERS
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Sur les images diffusées par la présidence syrienne, Bachar el-Assad prie dans la mosquée de Hama, ancien bastion de la révolte en 2011. Sur un autre cliché, on le voit prendre un bain de foule à la sortie du lieu de culte.

Avec ce déplacement dans une ville située à plus de 200 kilomètres au nord de Damas, le dirigeant syrien veut montrer qu'il peut de nouveau se déplacer dans des régions jusque-là peu ou pas accessibles, en raison des combats.

L'année dernière déjà, pour la fête musulmane de l'Aïd, Bachar el-Assad s'était rendu à Homs, troisième ville de Syrie, l'une des localités emblématiques des reconquêtes militaires du régime face aux différents mouvements rebelles.

Au plus mal il y a deux ans, Bachar el-Assad gagne peu à peu son pari

En 1982, Hama était devenu un symbole de la domination des Assad, après la répression brutale, par Rifaat (l'oncle de Bachar), d'une révolte des Frères musulmans contre le président Hafez (le père de Bachar).

Cette rare apparition de Bachar el-Assad hors de la capitale intervient au moment où son armée progresse cette fois dans la région de Deir Ezzor, grâce au soutien de ses alliés russes et iraniens notamment.

Le dirigeant syrien a pu sentir la pression internationale s'alléger cette semaine, lorsque le nouveau président français Emmanuel Macron a déclaré que le départ de Bachar el-Assad n'était plus au centre de la position de Paris dans ce dossier.

→ À relire : En Syrie, les enjeux cruciaux de la « bataille du désert »

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