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Qatar

Crise diplomatique dans le Golfe: l’émir du Koweït au secours de l’émir du Qatar

Le Qatar est plus que jamais isolé. L’Arabie saoudite et ses alliés ont rompu les liens avec cette petite monarchie du Golfe, accusée de soutenir le terrorisme. Le Qatar est pourtant membre comme l’Arabie saoudite du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Un club qui regroupe notamment les Emirats arabes unis, Bahreïn, Oman et le Koweït. Et c’est justement du Koweït que viendra peut-être le salut du Qatar.

L'émir du Koweït, Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah (g), en compagnie du roi d'Arabie saoudite, Salman, le 6 juin 2017 à Jeddah.
L'émir du Koweït, Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah (g), en compagnie du roi d'Arabie saoudite, Salman, le 6 juin 2017 à Jeddah. Bandar Algaloud/Courtesy of Saudi Royal Court/Handout via REUTER
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Les autorités koweïtiennes cherchent à jouer les médiateurs pour mettre fin à la crise diplomatique qatarienne. Contrairement aux Saoudiens, aux Bahreïniens et aux Emiriens, qui campent sur la ligne dure, le Koweït met de côté les divergences et cherche à rétablir le dialogue.

« En 2014 déjà, il y avait eu une première crise avec le Qatar, et nous avions à l’époque souhaité une médiation qui a d’ailleurs porté ses fruits. Nous avions réunifié les positions des pays du Golfe. Aujourd’hui, nous entamons la même démarche et nous souhaitons réunifier le CCG », explique Khaled al-Jarrallah, vice-ministre des Affaires étrangères du Koweït sur les antennes de MCD.

« Nous allons réussir »

Le Conseil de coopération des pays du Golfe traverse aujourd’hui la plus grave crise depuis sa création en 1981. Le géant saoudien impose sa vision sur les questions internationales. Le Qatar, électron libre du CCG, est sommé de renter dans le rang.

« Nous avons vraiment confiance en nos capacités, les capacités du CCG, à apaiser les tensions. Je ne souhaite pas qu’on parle d’un échec du CCG. Nous restons optimistes. Nous allons réussir », assure Khaled al-Jarrallah. Des efforts de médiation salués par Doha, alors que la diplomatie saoudienne semble rester intransigeante.

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