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Proche-Orient

Le Qatar recourt au FBI dans l'enquête sur le «piratage» de son agence de presse

Le conseil de coopération du Golfe qui regroupe les monarchies et les émirats de la péninsule arabique est à nouveau déchiré par des dissensions. L'Arabie saoudite notamment, mais aussi les Emirats arabes unis et le Koweït ne décolèrent pas contre le Qatar.

Les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe, à Riyad , le 3 avril 2011.
Les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe, à Riyad , le 3 avril 2011. REUTERS/Fahad Shadeed
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Tout a commencé la semaine dernière lorsque le site de l'agence de presse officielle du Qatar publie des propos très critiques de l'émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. Des propos qui brisent l'habituel consensus des six Etats membres du Conseil et qui ont mis le feu aux poudres.

L'émir du Qatar aurait affirmé que l'Iran - la bête noire de l'Arabie saoudite surtout - devait être un allié stratégique  et non perçu comme l'ennemi traditionnel et le fauteur de trouble dans la région. Des propos d'autant plus provocateurs qu'ils contredisent ceux de Donald Trump, le président américain, et du roi d'Arabie saoudite, qui tiennent l'Iran comme le principal artisan du terrorisme dans la région..

Le Qatar a beau faire valoir que son agence officielle de presse a été piratée, que l'émir n'a jamais tenu de tels propos, rien n'y fait .A la demande de Doha, c'est le FBI, en ce moment même, qui mène l'enquête et tente éventuellement de dissiper les soupçons.

Le Qatar en tous cas a souvent fait cavalier seul dans la région, au grand dam de ses partenaires. La dernière crise ouverte remonte à 2014 lorsque des pays membres du CCG avaient rappelé leur ambassadeur à Doha pour protester contre le soutien présumé du Qatar aux Frères musulmans.

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