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Tradition religieuse

Pâques chrétienne à Jérusalem: le Christ dans la peau depuis plusieurs siècles

Tout au long de la semaine sainte, des dizaines de milliers de pèlerins chrétiens ont afflué à Jérusalem. Au programme: offices religieux et célébrations de Pâques. Mais aussi séance de tatouage pour certains. Christ, Vierge à l'enfant ou encore croix en tout genre. De plus en de plus de pèlerins catholiques prennent le pli de cette tradition orientale. Pour avoir Jésus dans la peau, ils se rendent dans un salon de tatouage tenu par une famille copte, les Razzouk, dans la vieille ville de Jérusalem. Et ce depuis plusieurs siècles !

Niché dans une ruelle de la vieille ville de Jérusalem, le salon de tatouage Razzouk ne désemplit pas.
Niché dans une ruelle de la vieille ville de Jérusalem, le salon de tatouage Razzouk ne désemplit pas. Photo: RFI / Marine Vlahovic
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Avec notre correspondante à Jérusalem,  Marine Vlahovic

Niché dans une ruelle de la vieille ville de Jérusalem, le salon de tatouage Razzouk ne désemplit pas. Tout comme son père, et son grand-père avant lui, Wassim Razzouk reçoit des centaines de pèlerins pendant la semaine sainte. « C'est la haute saison », explique-t-il, affairé.

Et nouveauté, depuis quelques années il voit passer de plus en plus de catholiques comme Alice Duflot. Sur son épaule droite, la Parisienne arbore désormais une colombe, symbole du Saint-Esprit. Un choix mûrement réfléchi. « Ca fait en fait deux ans que j'avais l'idée de me faire un tatouage et du coup j'ai dit à mon mari que je le ferai en Terre sainte. J'ai eu besoin de le marquer vraiment dans ma chair, et c'est vrai que je ne porte pas souvent de croix. Là, je ne pourrai pas l'enlever ! », s'amuse-t-elle.

Croix en tout genre, Christ ressucité ou Vierge à l'enfant... La tradition du tatouage est ancestrale chez les chrétiens d'Orient. Mais il y a quelques siècles, les catholiques eux aussi s'en servaient comme certificat de pèlerinage, rappelle Wassim Razzouk. « Les croisés se faisaient tatouer quand ils étaient ici. Et les Européens renouent avec cette tradition, bien qu'il y ait eu une sorte d'interdiction par l'Eglise catholique. »

Armé de son aiguille, il accueille vite de nouveaux clients. Et une fois les fêtes de Pâques achevées, Wassim Razzouk, pourra reprendra son rythme de croisière.

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