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Liban

Liban: après l'élection de Michel Aoun, la presse se veut positive

Au Liban, l’élection, lundi 31 octobre, de Michel Aoun à la présidence de la République, après deux ans et demi de vacance, a été saluée par la communauté internationale et la presse libanaise. Cet événement, qualifié d’historique, a suscité une vague d’optimisme, qui a couvert l’inquiétude provoquée par la personnalité controversée du nouveau président et son alliance avec le Hezbollah.

Le nouveau président libanais, Michel Aoun, photographié au palais présidentiel de Baabda, le 31 octobre 2016.
Le nouveau président libanais, Michel Aoun, photographié au palais présidentiel de Baabda, le 31 octobre 2016. REUTERS/Aziz Taher
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Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

La presse libanaise a choisi, dans son ensemble, de mettre en avant les aspects positifs de l’élection de Michel Aoun, reflétant un climat d’optimisme, sans occulter, toutefois, les difficultés qui attendent le nouveau chef de l’Etat. Le quotidien An Nahar, généralement très critique à l’égard de Michel Aoun, a souligné dans le titre de sa Une, que le nouveau président a rassuré tous les partis libanais. Le journal écrit que les grandes lignes du discours d’investiture, appelant au respect de la Constitution et des lois, dans le cadre d’un véritable partenariat national, ont été accueillies avec « soulagement ».

Le fait que le nouveau président ait reçu les félicitations de capitales arabes et occidentales est, également, un « bon signe », ajoute An Nahar. De son côté, As Safir, moins critique à l’égard de Michel Aoun, dresse un bilan positif de l’élection et du discours d’investiture. Ce dernier « rassure » tout le monde, précise le journal, qui estime, par ailleurs, que l’élection, a offert une « image civilisée » de la démocratie libanaise, en dépit de ses « imperfections structurelles ».

Le quotidien de gauche et proche du Hezbollah, Al Akhbar, consacre à l’élection présidentielle un dossier de 14 pages, avec ce titre : « Président de la majorité populaire ». Le journal souligne que le président iranien Hassan Rouhani a été le premier à féliciter Michel Aoun, qui a aussi reçu un appel téléphonique de la part de son homologue syrien Bachar el-Assad. « L’incertitude reste de mise », c’est le titre de la Une du quotidien francophone L’Orient-Le Jour, qui a choisi l’opposition ouverte à Michel Aoun, avant même son élection.

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