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Liban

Le Liban en passe d’élire son président après deux ans et demi de vacance

Au Liban, le Parlement tient, ce lundi 31 octobre, une séance pour tenter d’élire un président de la République, un poste resté vacant depuis deux ans et demi. Et cette 46e séance pourrait bien être la bonne, car l’élection du chef chrétien Michel Aoun paraît acquise.

Portrait du favori à la présidence, Michel Aoun, dans une rue de Beyrouth, le 30 octobre 2016.
Portrait du favori à la présidence, Michel Aoun, dans une rue de Beyrouth, le 30 octobre 2016. REUTERS/Mohamed Azakir
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Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Michel Aoun est de loin favori, devant l’autre candidat, le député Sleiman Frangié, qui a appelé les députés qui le soutiennent à déposer des bulletins blancs dans l’urne.

Michel Aoun dispose du soutien des plus importants blocs parlementaires. Si l’ancien général, âgé de 82 ans, n’obtient pas les deux tiers des voix, c’est-à-dire 85 votes sur les 127 membres que compte le Parlement, un deuxième tour sera organisé dans la foulée de la première séance. Le président sera alors élu à la majorité absolue, c’est-à-dire 65 voix.

L’élection sera retransmise en direct sur toutes les télévisions et se déroulera en présence des ambassadeurs et diplomates accrédités au Liban. Pour cet événement qualifié d’historique, les écoles et les universités sont fermées ce lundi.

 ► A (RE)ECOUTER : Liban: Michel Aoun ravive des souvenirs contrastés chez les chrétiens (Reportage international)

Michel Aoun étant le candidat du Hezbollah, son élection, si elle a lieu, marquera-t-elle la victoire de l’Iran dans le bras de fer qui l’oppose à l’Arabie saoudite au Liban et dans d'autres pays de la région ?

Elle confirmerait, effectivement, que le Hezbollah est un acteur politique incontournable au Liban. Mais il faut souligner que le chef chrétien dirige le plus important bloc parlementaire de cette communauté.

De plus, en contrepartie du soutien apporté à la candidature de Aoun par le leader sunnite et allié de l’Arabie saoudite, Saad Hariri, le futur président s’est engagé à nommer Hariri au poste de Premier ministre. C’est en quelque sorte un compromis, où tous sont gagnants.

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