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Syrie / Diplomatie

Syrie: François Hollande alerte sur le risque d'«embrasement général»

La lutte contre l'organisation Etat islamique et la guerre en Syrie ont ouvert le discours de François Hollande ce 30 août devant les ambassadeurs français réunis à Paris. Le chef de l'Etat français note que l'organisation jihadiste, « affaiblie », recule, mais prédit une guerre longue. Le locataire de l'Elysée appelle par ailleurs à la trêve et à la reprise des discussions dans le dossier syrien.

François Hollande s'adressait ce 30 août aux ambassadeurs français réunis à l'Elysée.
François Hollande s'adressait ce 30 août aux ambassadeurs français réunis à l'Elysée. REUTERS/Francois Mori/Pool
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Ce mardi, François Hollande a évoqué devant les diplomates français un risque « d’embrasement général » en Syrie car les interventions extérieures s'y multiplient, à l'instar de l'opération militaire russe menée depuis un an pour soutenir Bachar el-Assad ou l'offensive de l’armée turque depuis la semaine dernière.

Ces interventions sont « multiples et contradictoires », déplore le président français, qui appelle à la reprise des négociations sur une transition politique en Syrie. « L'urgence absolue est à l'arrêt des combats et le retour des négociations, a déclaré le chef de l'Etat. Ce chemin vers la paix existe. C'est celui que défend la France : il implique la mise en place d'une autorité de transition et la négociation entre le régime et l'opposition ».

Mais la voix de la France peut-elle porter dans le dossier syrien ? La majorité des acteurs semblent convaincus que la solution est militaire et non politique. Washington et Moscou discutent depuis des semaines à huis clos de la Syrie sans avoir annoncé la moindre perspective nouvelle à ce stade.

Une résolution française à l'ONU ?

Faute de pouvoir peser politiquement, la France continue d’attirer l’attention sur la catastrophe humanitaire de grande ampleur qui menace Alep, dans le nord de la Syrie.

Pour exister dans le dossier syrien, Paris travaille à une résolution destinée au Conseil de sécurité des Nations unies, après les attaques chimiques commises par le régime de Bachar el-Assad. De source diplomatique française, on reconnaît toutefois qu’un tel texte risque bien de n’avoir pour issue qu’un veto de la Russie.

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