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Syrie

Syrie: informations contradictoires sur l'évacuation de familles à Alep

Alors que la ville d'Alep est assiégée par les forces loyales à Bachar el-Assad, les informations sur la sortie d’habitants des quartiers est de la ville sont contradictoires.

Un homme porte la dépouille de son fils dans une rue d'Alep avec d'autres habitants, le 26 juillet 2016, alors que la ville est assiégée par les forces loyales à Bachar el-Assad.
Un homme porte la dépouille de son fils dans une rue d'Alep avec d'autres habitants, le 26 juillet 2016, alors que la ville est assiégée par les forces loyales à Bachar el-Assad. REUTERS/Abdalrhman Ismail
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Avec notre correspondant à Beyrouth,  Paul Khalifeh

La bataille de l’information bat son plein à Alep. Un porte-parole militaire russe a annoncé, ce samedi 30 juillet, que 169 civils avaient emprunté les couloirs humanitaires ouverts par la Russie et le régime syrien, pour permettre aux habitants des quartiers est de la ville, tenus par les rebelles, de sortir.

Quelque 69 combattants auraient également déposé les armes pour bénéficier de l’amnistie décrétée par le président Bachar el-Assad.

Photos de femmes et d'enfants

L’agence officielle syrienne Sana a publié des photos de femmes accompagnées d'enfants en file près de soldats ou prenant le bus. La chaîne officielle Al-Ikhbariya a diffusé des images de femmes et d'enfants traversant une rue bordée d'immeubles dévastés par les combats.

Le porte-parole russe a en outre annoncé l’ouverture de quatre couloirs humanitaires supplémentaires qui s’ajoutent aux trois autres ouverts jeudi 28 juillet.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a quant à lui rapporté qu’une vingtaine de civils avait rejoint les secteurs gouvernementaux d’Alep par le couloir de Salaheddine.

Les rebelles démentent

Toutes ces informations sont cependant démenties par les rebelles et par des habitants de l’est d’Alep, cités par des agences internationales. Selon les témoignages recueillis, les couloirs humanitaires annoncés par la Russie et le régime syrien sont inexistants, ou inopérants.

Enfin, d’autres sources citées par des médias russes et libanais affirment que les rebelles empêchent les civils de quitter l’est d’Alep.

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