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Proche-Orient

Manuel Valls quitte le Proche-Orient sur un bilan mitigé

Manuel Valls achève sa visite au Proche-Orient. Le Premier ministre a reçu ce mardi 24 mai à Ramallah le soutien des Palestiniens à l'initiative française de relance du processus de paix, mais hier, il avait essuyé un refus net des Israéliens de soutenir une conférence internationale sur le sujet à Paris. Manuel Valls, venu en ami d’Israël, repart de la région sans avoir convaincu Benyamin Netanyahu.

Le Premier ministre français Manuel Valls (G) a reçu le soutien de son homologue palestinien Rami Hamdallah (D) pour relancer le processus de paix entre Israëliens et Palestiniens.
Le Premier ministre français Manuel Valls (G) a reçu le soutien de son homologue palestinien Rami Hamdallah (D) pour relancer le processus de paix entre Israëliens et Palestiniens. REUTERS/ABBAS MOMANI/Pool
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Avec notre envoyée spéciale,

Manuel Valls estime qu’il est capable de gérer les dossiers à distance. Pour lui, la vieille distinction entre le président de la République à l’extérieur et le Premier ministre à l’intérieur n’est pas viable. Au moment de repartir à Paris, Manuel Valls a d’ailleurs affiché une certaine satisfaction sur le bilan de son déplacement.

Pour lui, l’initiative de la France pour tenter de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens est crédible. Elle a suscité l’espoir de sortir du statu quo. Manuel Valls se dit malgré tout lucide sur l’immense difficulté de ce dossier, mais veut croire qu’il est important d’essayer.

Après cette parenthèse diplomatique, le retour en France s’annonce mouvementé pour le Premier ministre. Face aux grèves lancées par la CGT contre la Loi travail, aux blocages des raffineries, Manuel Valls a affiché de Jérusalem une grande fermeté. « Il faut tenir et on tiendra. Pas question de retirer la Loi travail. Elle est nécessaire pour le pays » a affirmé le Premier ministre avant de s’exclamer : « qui est en train de devenir le premier syndicat en France ? Pas la CGT, mais la CFDT ». Autrement dit, le syndicat réformiste. Manuel Valls plaide toujours pour la négociation sociale, mais semble prêt à la confrontation.

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