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Iran/Nucléaire

Le rythme des négociations sur le nucléaire iranien s’intensifie

L'Iran et les puissances du P5+1 c'est-à-dire la France, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et l’Allemagne, sont proches d'un accord-cadre sur le nucléaire iranien. Les discussions autour de ce projet d'accord ne sont pas encore terminées à Lausanne, en Suisse, et des points clés font toujours l'objet de dures négociations.

Dans les jardins du palace où se déroulent les négociations, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, en grande discussions avec ses experts.
Dans les jardins du palace où se déroulent les négociations, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, en grande discussions avec ses experts. REUTERS/Brendan Smialowski/Pool
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Avec notre envoyé spécial à Lausanne, Sami Boukhelifa

Si un accord politique est signé ce ne sera pas avant la date butoir du 31 mars. Selon une source diplomatique occidentale : les Iraniens aiment bien négocier au bord du précipice. S’ils doivent revoir leur position pour arracher un accord, ce ne sera donc pas avant le dernier jour voire la dernière heure, c'est-à-dire mardi à minuit.

En attendant, les discussions bloquent toujours sur des points cruciaux et dans cette dernière ligne droite les deux parties s'exhortent mutuellement à faire des concessions douloureuses.

Côté grandes puissances, on appelle l’Iran à prendre les décisions nécessaires, des décisions immédiates et irréversibles sur son programme nucléaire. Pour parvenir un accord, elles imposent à l’Iran toute une série de mesures comme la mise sous contrôle international de son programme nucléaire. Cette décision doit bien sûr avoir un effet immédiat.  En contrepartie la République islamique se débrasera progressivement des sanctions qui lui sont imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Les Iraniens se sentent lésés

Et c’est là tout le problème, puisque les Iraniens se sentent lésés. Pour eux on leur en demande beaucoup et tout de suite. Mais ils devront se contenter de peu et mettront plusieurs années avant de voir les sanctions définitivement levées. Vu par les grandes puissances les négociations sur nucléaire iranien, ce n’est pas « chacun fait un pas de son côté et nous avançons ensemble ». Mais plutôt l’Iran viole la loi internationale et c’est à lui de régulariser sa situation. Même s'il ne s'agit là que du discours officiel.

Selon la même source diplomatique occidentale, des gestes pourraient être faits vers plus de flexibilité, mais il faut que les efforts soient collectifs. Reste ensuite la grande inconnue : la France et sa position assez singulière dans ces négociations. Contrairement à l’Américain John Kerry, très pragmatique, le chef de la diplomatie française est connu dans ce dossier pour son intransigeance. Laurent Fabius réclame un accord « robuste ».

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