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Etats-Unis / EI

Barack Obama veut élargir la coalition contre l’EI

Barack Obama se rend cette semaine à New York où il va s’adresser à l’assemblée générale des Nations unies et présider une réunion spéciale du Conseil de sécurité sur les dangers que présentent les étrangers combattant aux côtés des jihadistes de l’organisation de l’État islamique. Dans son allocution du samedi, il a annoncé qu’il continuerait à New York de former une coalition internationale pour détruire le groupe radical.

Barack Obama maintient que les forces terrestres américaines ne seront pas déployées en Irak.
Barack Obama maintient que les forces terrestres américaines ne seront pas déployées en Irak. REUTERS/Larry Downing
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Barack Obama a présenté aux Américains une sorte de premier bilan de sa stratégie contre l’organisation de l’État islamique. Il n’y a pas de menace immédiate d’attentats aux États-Unis, leur a-t-il dit ; l’aviation américaine poursuit ses frappes aériennes ; et le Congrès a approuvé l’aide aux rebelles syriens modérés.

Affirmant que les États-Unis n’hésiteraient pas à l’avenir à agir contre les terroristes en Irak ou en Syrie, il a répété un thème qui lui est cher. « Ce combat n’est pas celui seulement de l’Amérique. Je ne laisserai pas nos forces livrer une autre guerre terrestre en Irak ou en Syrie. Il est plus efficace d’user de nos moyens pour aider nos partenaires sur le terrain à assurer eux-mêmes la sécurité de leur propre pays, a déclaré Barack Obama.

Nous utiliserons notre puissance aérienne. Nous entraînerons et équiperons nos partenaires. Nous les conseillerons et les assisterons. Et nous dirigerons une large coalition de pays qui ont un enjeu dans ce combat. Ce n’est pas l’Amérique contre l’EI. Ce sont les peuples de la région contre l’EI. C’est le monde contre l’EI. »

En dépit de son refus répété d’envoyer des troupes au sol pour des raisons de politique intérieure, Barack Obama pourrait pourtant bien être forcé à s’y résoudre. Car de l’avis de tous les experts militaires, il sera difficile de vaincre les jihadistes sans la présence sur le terrain, même en nombre limité, de soldats américains.

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