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Afghanistan

Afghanistan: Abdullah Abdullah rejette les résultats de l'audit

En Afghanistan, le second tour de la présidentielle est déjà loin – c’était il y a deux mois et demi, mais les résultats se font attendre, et chaque jour la crise politique s’aggrave. Depuis le vote du 14 juin, le candidat Abdullah Abdullah affirme qu’on veut lui voler la victoire, du fait selon lui de fraudes massives en faveur de son adversaire Ashraf Ghani. Un audit du second tour a été mis en place mais mercredi 27 août un porte-parole d’Abdullah Abdullah a annoncé que de toute façon, son candidat rejettera le résultat de cet audit.

Le candidat à la présidentielle afghane, Abdullah Abdullah, lors d'une conférence de presse le 6 juillet 2014.
Le candidat à la présidentielle afghane, Abdullah Abdullah, lors d'une conférence de presse le 6 juillet 2014. REUTERS/Omar Sobhani
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Avant la présidentielle, ce sont surtout les talibans qui faisaient craindre un échec du processus électoral, à quelques mois du départ de la force internationale d'Afghanistan. Depuis, ce sont les constantes menaces du candidat Abdullah Abdullah qui plongent le pays dans une crise politique dont il se serait bien passé.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a pourtant beaucoup obtenu depuis le 14 avril : quel que soit le résultat de l'élection, ce sera un gouvernement d'union nationale, dont les modalités restent à préciser, qui sera mis en place. De plus, un audit est en cours sur les 8 millions de bulletins du second tour, pour écarter les votes frauduleux.

C'est ce qui aujourd'hui pose problème : tous les critères d'élimination requis par Abdullah Abdullah n'étant pas pris en compte, il a retiré mercredi 27 août ses observateurs du processus. Pour des raisons d’équité, l'Otan a demandé à Ashraf Ghani de faire de même.

Abdullah Abdullah annonce maintenant qu'il rejettera tout résultat issu de cet audit du second tour. L'objectif de toutes ces menaces serait de faire pression pour obtenir, en cas de défaite, de bonnes places dans le gouvernement d'union nationale. D'autant que le temps presse : l'investiture du nouveau président est prévue pour le 2 septembre, deux jours avant un sommet qui doit définir les contours de l'aide internationale à l'Afghanistan après le retrait des troupes de l'Otan.

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