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Territoires palestiniens

Gaza: funérailles de parents du chef militaire du Hamas

Au moins 22 Palestiniens ont été tués et une centaine blessés dans les derniers bombardements sur la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé. L'armée israélienne a frappé la maison de Mohammed Deïf, le chef de la branche armée du Hamas. Sa femme et un de ses fils ont été tués. Leurs funérailles ont eu lieu ce mercredi après-midi. Reportage.

Des milliers de Gazaouis ont participé aux funérailles de la femme et du jeune enfant de Mohammed Deïf, mercredi 20 août.
Des milliers de Gazaouis ont participé aux funérailles de la femme et du jeune enfant de Mohammed Deïf, mercredi 20 août. REUTERS/Mohammed Salem
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Avec notre correspondant dans les Territoires palestiniens, Nicolas Ropert

Plusieurs milliers de Gazaouis sont réunis devant la mosquée de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Non loin de là, trois personnes, parmi lesquelles la femme et un jeune fils de Mohammed Deïf, le chef de la branche militaire du Hamas, ont été tuées.

« Notre responsable n’a pas été tué », affirment dans un communiqué les brigades al-Qassam. C’est une évidence pour Youssef, qui participe à la marche. « Moi, je pense que les Israéliens ont volontairement saboté les discussions au Caire afin de bombarder. Tout cela était programmé. Ils avaient l'intention de frapper les chefs combattants, mais ce plan n'a pas fonctionné. Malgré toutes leurs armes et leurs stratégies, les Israéliens n'ont pas réussi. Cela montre les qualités des combattants », affirme Youssef.

Les appels à la vengeance sont lancés quand les corps des trois martyrs sont amenés par des hommes. Des coups de feu sont tirés en l’air, ce qui provoque quelques bousculades. La foule se presse pour rejoindre le cimetière. Nabil, venu en voisin, ne cache pas son soutien aux combattants palestiniens. « Je suis très fier aujourd'hui de voir qu'il y a autant de monde. Nous, le peuple palestinien, nous voulons simplement vivre convenablement, normalement, comme partout ailleurs. On en a marre de voir nos enfants tués par des bombes américaines ou israéliennes », s’indigne-t-il.

Après un dernier hommage aux trois corps, la foule se disperse. Les drones israéliens, eux, continuent d’épier les moindres mouvements des Gazaouis.

La « trêve » était très fragile – on vient de le voir à nouveau –, tout simplement parce que les conditions d’une véritable trêve durable seraient des conditions politiques qui pour l’instant ne sont pas envisagées par les négociateurs égyptiens et la partie israélienne.

06:07

Julien Salingue

Anne Verdaguer

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