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Israël / Territoires palestiniens

En Israël, Kerry n'aura pas réussi l'impossible

John Kerry n’a pas réussi à arracher un cessez-le-feu. Le secrétaire d’Etat américain s’est rendu ce mercredi en Israël, où il a rencontré dirigeants israéliens et palestiniens, mais il n'est pas parvenu à trouver une solution au conflit qui oppose toujours les deux parties. Ce nouvel échec diplomatique intervient alors que trois militaires israéliens ont été tués hier. Au total, depuis le début de l’opération terrestre de Tsahal, trente-deux sont morts.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, après sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, à Tel-Aviv, le 23 juillet 2014.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, après sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, à Tel-Aviv, le 23 juillet 2014. REUTERS/Pool
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Avec notre envoyée spéciale à Jérusalem, Véronique Gaymard

Lors de sa visite en Israël et en Cisjordanie, John Kerry a successivement rencontré le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à Jérusalem, puis le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Tel-Aviv. Ces entretiens n'ont débouché sur aucun accord pour le moment, même si John Kerry a déclaré qu’il y avait eu des « progrès ». Le secrétaire d'Etat américain a ensuite repris la direction du Caire. Ban Ki-moon, lui, s’est rendu en Arabie saoudite, où il devait évoquer la situation à Gaza avec le roi.

Pour Israël, malgré la décision du Conseil des droits de l’homme de l’ONU hier d’enquêter sur de possibles crimes de guerre, il n'est pas question d’arrêter l’offensive pour le moment. Les autorités israéliennes estiment toujours que toute négociation devra nécessairement inclure l’Egypte et l’Autorité palestinienne.

Le Hamas, lui, exige la levée du blocus israélien sur Gaza comme préalable au cessez-le-feu. Son chef en exil Khaled Mechaal l’a répété mercredi à Doha, au Qatar : son mouvement n'a « pas d’objection » aux négociations mises en œuvre, dont l’initiative égyptienne, mais il faut d’abord « l’arrêt de l’agression et la levée du blocus ». Parmi les autres conditions posées par le Hamas : l’ouverture du poste-frontière de Rafah vers l’Egypte, et la libération de 600 prisonniers palestiniens qui avaient été libérés, puis de nouveau arrêtés juste avant l’offensive.

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