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Afrique

Afrique: les cinq bonnes nouvelles de ce début 2017

En anglais, l’adage veut que « good news is no news » - une bonne nouvelle n’est pas une information. Pourtant, les avancées sont réelles sur le continent, malgré les images dramatiques qu’il peut renvoyer, des violences xénophobes en Afrique du Sud à la guerre qui continue dans le nord du Mali, en passant par la crise politique en République démocratique du Congo (RDC). Une autre Afrique existe, portée par une soif de démocratie, de performance et de créativité.

Le président gambien Adama Barrow à son arrivée au stade de Bakau à Banjul pour sa cérémonie d'investiture, le 18 février 2017.
Le président gambien Adama Barrow à son arrivée au stade de Bakau à Banjul pour sa cérémonie d'investiture, le 18 février 2017. Guillaume Thibault / RFI
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Politique : un souffle d'espoir pour la Gambie

Yayah Jammeh, après 23 ans de règne en Gambie, s’est résolu à un exil en Guinée équatoriale, sous la pression de ses voisins. Il s’est finalement plié au verdict des urnes, qui a donné la victoire à son opposant Adama Barrow, le 1er décembre. Ce dernier a été investi à Dakar, au Sénégal, par un pays qui l’a soutenu au point de déployer ses troupes aux frontières gambiennes. Il a pu rentrer à Banjul le 26 janvier, où il s’est empressé de renouer avec la Cour pénale internationale (CPI). Après de longues années de dictature fantasque, le nouveau président fait souffler un vent d’espoir.

Economie : réseau TGV au Nigeria sur fonds chinois

Une première ligne TGV de 200 km reliant deux villes du nord du Nigeria, Abuja et Kaduna, a été inaugurée en juillet 2016 – mais ce n’est qu’un début. Des négociations doivent prendre fin en 2017 en vue de la construction d’autres axes à grande vitesse, d’abord entre Kaduna et Kano, capitale commerciale du nord du Nigeria, puis Kano et Lagos. A l’aide de prêts chinois portant sur plus de 2 milliards de dollars, le Nigeria est décidé à moderniser son réseau ferré. Ici, pas de polémique, d’atermoiements, ni de délais comme en Afrique de l’Ouest francophone autour du projet du groupe français Bolloré de « boucle du Niger » entre Abidjan et Cotonou. En commençant par le nord du pays, en proie aux troubles semés par la secte islamiste Boko Haram, un signal d’espoir est donné. « Nigeria goes » (« le Nigeria avance »), comme on aime à le dire dans ce pays.

Santé : tests de dépistage du sida en vente libre en Afrique du Sud

Depuis janvier, les Sud-Africains peuvent se procurer en pharmacie ou sur Internet, pour la modique somme de 60 rands (4,40 euros), un test de dépistage du sida fiable à 99%, fait à partir d’une goutte de sang prélevée sur un doigt. S’il est positif, il leur est conseillé de le confirmer avec une prise de sang et d’appeler un numéro vert de conseil. Ces tests étaient déjà en vente libre depuis février 2016 dans de grandes drogueries comme la chaîne Clicks, mais pas encore en pharmacie, en raison des réticences de l’administration – qui redoutait de voir des patients attenter à leurs jours. Finalement, le feu vert a été donné, le gouvernement ayant pour objectif de voir 90 % des Sud-Africains informés de leur séroprévalence et 90 % des personnes infectées sous traitement d’ici 2020, en ligne avec les objectifs des Nations unies.

Sports : dix places pour l’Afrique au Mondial 2026 ?

L’Afrique revendique dix places lors de la Coupe du monde de football de 2026, et pourrait bien voir son souhait exaucé par la nouvelle secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa), la Sénégalaise Fatma Samba Diouf Samoura. Celle-ci a en effet annoncé que le Mondial 2026 serait disputé par 48 équipes, au lieu de 32 actuellement. Du coup, l’Afrique pourrait voir doubler sa représentation, de cinq équipes à dix. C’est ce qu’a plaidé le 22 février le président de la Fédération de football d’Afrique du Sud lors d’une visite à Johannesburg du président de la Fifa, Gianni Infantino. La décision sera connue en mai, lors du prochain congrès de la Fifa à Bahreïn.

Culture : grande expo en stéréo à Lille et Paris

« Afriques Capitales », un événement abrité par La Villette du 29 mars au 28 mai, sera doublée d’une autre exposition d’art contemporain africain à la Gare Saint-Sauveur à Lille, du 6 avril au 3 septembre, intitulée « Vers le Cap de bonne espérance » et axée sur le phénomène du voyage, de la migration. Aux manettes de cette première grande expo « en stéréo », le commissaire Simon Njami, en charge de la dernière Biennale des arts de Dakar. En pleine élection présidentielle, son message sur les grandes villes d’Afrique, qui restent les toutes premières destinations d’émigration sur le continent, devrait inciter à plus de réflexion sur la présence africaine en France.

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