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France

Législative test dans le Doubs: duel FN/PS au second tour

Sur fond de fortes abstention (60,4%), le FN est arrivé ce dimanche dans le Doubs en tête d'une législative partielle vue comme un test avant les élections départementales françaises. La candidate Sophie Montel obtient 32,6% des suffrages exprimés. Elle affrontera au second tour un candidat PS, Frédéric Barbier (28,85%), qui espère désormais bénéficier d'un front républicain pour le contrer. Le candidat de l'UMP, Charles Demouge, n'a rassemblée que 26,54% des voix.

Affiches électorales à Herimoncourt dans la 4e circonscription du Doubs, le 21 janvier 2015.
Affiches électorales à Herimoncourt dans la 4e circonscription du Doubs, le 21 janvier 2015. AFP/SEBASTIEN BOZON
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La candidate du Front national, Sophie Montel, et celui du Parti socialiste, Frédéric Barbier, se sont qualifiés dimanche pour le second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs. Le candidat UMP Charles Demouge, arrivé en troisième position, est éliminé. Il s'agit de remplacer l'ancien ministre PS Pierre Moscovici, devenu commissaire européen.

Le résultat a été manifestement très dur à encaisser pour le candidat UMP aux abonnés absents toute la soirée, relate Anissa el-Jabri, notre envoyée spéciale à Audincourt dans le Doubs. La droite est désormais l'arbitre du second tour et se retrouve avec cette question qui l'empoisonne et la divise depuis des années : faut-il appeler à faire barrage au Front national ?

L'UMP donnera sa position pour le second tour mardi à l'issue de son bureau politique, a indiqué son porte-parole Sébastien Huyghe : « Notre candidat Charles Demouge n'est malheureusement pas qualifié, c'est logique dans une circonscription très ancrée à gauche... L'UMP s'exprimera mardi à l'issue de son bureau politique », a-t-il déclaré.

Soulagement au PS car Frédéric Barbier est au second tour mais le parti a perdu 9 000 voix par rapport à 2012 et devra mener une nouvelle bataille dimanche prochain, celle du rassemblement républicain. Plusieurs voix se sont déjà fait entendre au sein du PS, dont celle de Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, qui a dit attendre de l'UMP « une position claire et sans ambiguïté ». A l'UDI, Jean-Christophe Lagarde a appelé à voter pour le candidat PS.

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a estimé que dimanche aura été « une mauvaise journée pour Sarkozy » avec la défaite du Qatar en handball et l'élimination annoncée de l'UMP dans le Doubs. M. Sarkozy est régulièrement pointé du doigt pour ses amitiés avec le Qatar, pays que le FN accuse de « financer le fondamentalisme islamique en France ».

Avec 9 points de plus que lors du dernier scrutin avec presque 33% des suffrages, le FN pavoise et a déjà tout préparé. Il faut dans cet entre-deux tours rassurer les électeurs. Sont attendus dans les prochains jours les tout jeunes maires d'Hénin-Beaumont et de Fréjus, de quoi espère-t-on donner un brevet de notabilité à la candidate, le coup de pouce pour devenir la troisième députée FN à l'Assemblée

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