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France / Politique

France: un conseiller d'Édouard Philippe soupçonné de conflit d'intérêts

Selon les informations du journal Le Monde et du quotidien maltais Times of Malta, l’un des conseillers d’Édouard Philippe, futur élu au Parlement européen, l’Italien Sandro Gozi, est suspecté d’avoir été employé en même temps par le gouvernement français et par le gouvernement de La Valette.

Édouard Philippe à l'Assemblée nationale le 7 octobre 2019.
Édouard Philippe à l'Assemblée nationale le 7 octobre 2019. REUTERS/Benoit Tessier
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Il était l’une des belles prises d’En marche aux dernières européennes. Sandro Gozi, ancien secrétaire d’État italien aux Affaires européennes de Matteo Renzi, doit prendre son fauteuil d’eurodéputé après le Brexit. Pour patienter, Matignon lui a proposé un poste de conseiller Europe. Mais a-t-il travaillé pour deux gouvernements simultanément ?

Le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont a demandé des comptes à Édouard Philippe dans l’hémicycle. « Soit vous aviez connaissance de cette activité rémunérée de votre conseiller auprès de votre allié, le sulfureux Premier ministre maltais, dans ce cas, vous êtes complice de conflit d’intérêts, a-t-il lancé. Soit vous ne le saviez pas et vous devez sur le champ démettre M. Gozi de ses fonctions et lui interdire de siéger pour représenter la France à Strasbourg, après le Brexit. »

Édouard Philippe attend des preuves

« C’est un peu flou », reconnait l’entourage d’Édouard Philippe. Si Sandro Gozi affirme avoir mis fin à son contrat maltais avant d’arriver à Matignon fin juillet, le Premier ministre attend maintenant des preuves de son conseiller.

« Tous ceux qui ont l’honneur de servir la France doivent être - lorsqu’ils font l’objet d’une attaque politique - défendus par le chef du gouvernement, mais que le chef du gouvernement exige d’eux une parfaite probité et le respect de toutes les règles qui s’imposent à tous ceux qui ont l’honneur de servir la France », a déclaré Édouard Philippe.

Sandro Gozi est donc sous pression et en sursis. Lui qui avait déjà épinglé pour avoir été membre d’un parti néofasciste italien pendant sa jeunesse.

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