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France

France: inquiétudes après l'énorme incendie à Rouen d'un site industriel

La ville de Rouen, dans le nord de la France, était une ville morte ce jeudi 26 septembre. Un spectaculaire incendie s'est déclaré la nuit dernière dans une usine chimique classée comme très dangereuse. Il n'y pas de victime, mais la préfecture a pris des mesures de protection des habitants. L'usine est en effet spécialisée dans la fabrication d’additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industrielles.

Le ministère de l'Intérieur a mis en place un plan pour éviter une pollution de la Seine qui traverse la ville de Rouen.
Le ministère de l'Intérieur a mis en place un plan pour éviter une pollution de la Seine qui traverse la ville de Rouen. Thibaut DROUET / AFP
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Le feu s'est déclenché aux alentours de deux heures du matin à environ 3 km du centre-ville dans l’usine Lubrizol, un site classé Seveso, c'est-à-dire à haut risque. L'établissement était spécialisé dans les additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels. Des explosions impressionnantes se sont d'ailleurs fait entendre dans la nuit.

Près de 200 pompiers ont combattu les flammes et sont encore sur place. Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner venu constater les dégâts a déclaré que l'incendie était « cantonné » et « ne devrait pas se développer de nouveau ».

Aucun blessé n'est à déplorer, mais la préfecture a pris d'importantes mesures de protection des habitants. Les établissements scolaires et les crèches étaient fermés, ce jeudi, dans 13 communes. Un périmètre de confinement de 500 mètres autour de l’usine Lubrizol a été déclaré.

Une fumée noire et épaisse continue toutefois de s'échapper de l'usine chimique, mais serait en train de se dissiper. Et les suies qui se sont déposées massivement dans la ville sont en cours d'analyse. Des inquiétudes demeurent concernant une pollution possible de la Seine. Le préfet de Normandie estime qu'il n'y a pas de risque de pollution « sur l'aval de la Seine », mais il a toutefois ajouté qu'il n'est « pas impossible qu'on relève quelques traces au-delà des barrages à l'occasion de la marée », mais elles seront « aisément récupérables, car en surface ».

 

Le centre-ville est presque désert. Les quelques piétons marchent vite, un peu inquiets.

01:13

Reportage de Simon Rozé à Rouen

RFI

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